Le ministère de l’Environnement, du Climat et du Conflit Homme-Faune a servi de cadre à l’organisation en fin de semaine dernière, d’un atelier préparatoire en prélude à la 16ème Conférence des parties à la Convention sur la biodiversité biologique (COP16) qui se déroulera du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali en Colombie.
L’événement a réuni plusieurs acteurs de plusieurs ordres, notamment, les représentants des corps diplomatiques, les représentants du système des Nations unies, les acteurs de la société civile, les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Le but étant l’élaboration d’un plan d’action nationale contenant plusieurs axes d’intervention sur la biodiversité.
En effet, il s’agissait de mettre en place des politiques qui tiennent compte des priorités nationales en matière de protection de la biodiversité tout en intégrant les recommandations issues du cadre international à travers une approche conciliatrice du développement durable, du maintien de l’équilibre de la nature et du bien-être, comme l’indique le communiqué de presse à l’issue de cette rencontre : «l’objectif principal de cet atelier visait à évaluer l’état de mise en œuvre du cadre mondial sur la biodiversité. Il visait à identifier les enjeux prioritaire que les Gabon souhaite défendre lors de la COP 16», souligne-t-il avant de poursuivre qu’il s’agit aussi : «d’évaluer l’état de préparation de sa stratégie et Plan d’Action National pour la Biodiversité (SPANB) afin d’assurer la conformité de notre développement avec les standards internationaux en la matière».
Le Gabon en bon élève dans la préservation de la biodiversité
Le pays est un exemple de la gestion de la problématique environnementale et de son corollaire. Son modèle de gouvernance éclectique dans la gestion des forêts et la préservation de son écosystème de manière générale, lui confère une crédibilité au plan international. Cet atelier a été l’occasion pour lui de renouveler ses engagements sur plan international pour faire en sorte que ses politiques en matière de protection de la biodiversité soient suivies par de nombreux autres pays. Il se positionne en leader : «depuis lors, le Gabon a consacré une large part de sa politique environnementale à la préservation de ce riche patrimoine dont les résultats sont élogieux», précise le communiqué. Autrement dit, le Gabon s’inscrit durablement sur le registre dont les performances sont en phase avec les enjeux internationaux, et ce, à en juger par les indicateurs globaux sur ce sujet : «80% de couverts forestiers, réservoir à oxygène pour l’humanité, un taux de déforestation annuel de moins de 1% qui permet de préserver les habitats naturels et des écosystèmes fragiles, 20% des concessions forestières sous aménagements durable (…)», lit-on dans le communiqué.
Cet atelier vient renforcer les mécanismes existants au Gabon, offrant ainsi la possibilité d’élargir l’éventail de son action et de ces politiques de lutte contre le réchauffement climatique en étant avant-gardiste des schémas transformationnels qu’imposent les défis liés à la préservation de la biodiversité.
Un renouvellement du pacte de confiance entre le Gabon et les partenaires
Le Gabon maintient ses efforts de préservation de la biodiversité. L’invitation à participer la Conférence de Cali en Colombie reflète par la même, le niveau du partenariat qualitatif qui le lie avec des acteurs locaux et internationaux. De même que la confluence de plusieurs organisations associatives, des représentations diplomatiques et organisations internationales lors desdits travaux, démontrent la fiabilité du Gabon à maintenir de façon constante l’implication de chacune de ses entités citées dans la chaîne de l’élaboration des politiques qui visent à rationaliser la gestion de environnementale et de la biodiversité : « au regard du caractère transversale de de la biodiversité, les différents départements sectoriels concernés notamment les forêts, l’agriculture, la faune, la recherche scientifique, des nombreuses ONG internationales et nationales, les partenaires techniques et financiers ont pris part à ces travaux», nous rappelle le communiqué.