Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, 4ème vice-président à l’assemblée nationale de Transition, continue à se distinguer par son engagement pour l’éducation de la jeunesse gabonaise. Sa plus récente initiative s’est matérialisée le 26 juillet dernier à travers une lettre adressée au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Hervé Ndoume Essingone. Le fondateur de l’ONG ÉDUCAF y relance le débat sur la régulation des droits universitaires, une question cruciale pour l’accès équitable à l’éducation supérieure.
Dans sa lettre, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso réfère à un arrêté controversé (N°0020/MESRS) datant de 2017, souscrit par l’ex-ministre Guy Bertrand Mapangou. Cet arrêté avait augmenté les frais universitaires à des niveaux perçus comme prohibitifs : de 9 000 fcfa à 35 000 fcfa pour le premier cycle, 50 000 fcfa pour le second cycle, et 75 000 fcfa pour le doctorat. Cette augmentation suscitait d’énormes préoccupations pour les étudiants et leurs familles, particulièrement dans un pays où le niveau de vie médian doit être pris en compte pour garantir un accès éducatif égalitaire.
La promulgation de la Cour constitutionnelle
En 2017, Geoffroy Foumboula avait initialement saisi la Cour Constitutionnelle pour l’annulation de cet arrêté. Bien que la Cour ait considéré sa requête recevable formellement, elle l’a néanmoins rejetée sur le fond, justifiant que l’État avait dissocié les frais en deux composantes distinctes : 15 000 fcfa pour les frais d’inscription et 20 000 fcfa pour les frais d’écolage.
Cependant, ce montant cumulé de 35 000 fcfa continue à faire l’objet de nombreuses interprétations et non-respects, une situation que le député de la Transition décrit comme une source majeure d’injustice pour les étudiants gabonais.
La persistante problématique des établissements privés
Le courrier du fondateur de l’ONG ÉDUCAF n’aborde pas seulement les frais dans les établissements publics; il souligne également les pratiques arbitraires et souvent exorbitantes dans les établissements privés. Selon les informations qu’il aurait recueillies auprès des étudiants, de nombreux établissements continueraient de facturer bien au-delà du montant fixé par la Cour, en violation flagrante de ses décisions.
Le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale de Transition appelle donc le ministre de l’Enseignement supérieur à intervenir fermement pour mettre fin à ces violations. Il insiste sur le fait que les décisions de la Cour Constitutionnelle doivent être strictement respectées et appliquées par toutes les institutions d’enseignement supérieur du pays, publiques comme privées.
Le combat de Geoffroy Foumboula Libeka Makosso pour la régulation équitable des droits universitaires est emblématique des défis plus larges auxquels est confrontée l’éducation au Gabon. Sa détermination à garantir que tous les étudiants aient un accès équitable à l’éducation supérieure, sans barrière financière excessive, démontre son engagement profond pour le progrès éducatif et social de la jeunesse gabonaise entamé avec l’ONG ÉDUCAF dont il est le fondateur.
Alors que le gouvernement continue de naviguer dans ces eaux troubles, une chose est claire : la vigilance et l’action continue de personnalités comme Makosso sont essentielles pour garantir que l’éducation reste un droit accessible à tous, et non un privilège réservé à quelques-uns.