La tension monte à l’Institut des technologies d’Owendo (ITO) alors que les enseignants et le personnel entrent en grève illimitée. Le catalyseur de la grève, ce sont les arriérés de paiement des vacations et la régularisation des statuts administratifs des enseignants.

Ce mardi 7 janvier, le personnel enseignant et administratif de l’ITO a tenu une assemblée générale pour discuter des défis persistants auxquels ils font face. Selon le procès-verbal de cette rencontre, l’accent a été mis sur deux principaux problèmes : le non-paiement des vacations pour les semestres de l’année académique 2023-2024 et pour l’examen du BTS 2024. 

En outre, des préoccupations concernant la régularisation des statuts administratifs des enseignants ont été soulevées. Après des négociations stériles avec la direction générale de l’institut et un préavis de grève qui n’a pas permis d’aboutir à un accord, les membres de l’assemblée ont voté à l’unanimité pour un arrêt de travail avec effet immédiat.

Cette décision reflète non seulement un mécontentement face à la gestion interne, mais souligne aussi les attentes insatisfaites du personnel depuis plusieurs mois. L’initiative d’une grève illimitée est un signal fort envoyé à l’administration et aux autorités compétentes, soulignant l’urgence d’apporter des solutions concrètes et rapides à ces enjeux financiers et administratifs.

Impact sur les étudiants : vers une année blanche ?

Cette situation de crise à l’ITO ne se limite pas aux enseignants. Les étudiants se retrouvent également en première ligne, confrontés à une interruption de leurs cours et à l’incertitude concernant leur progression académique. La perspective d’une année blanche devient de plus en plus plausible si une solution rapide n’est pas trouvée. Une telle éventualité aurait des conséquences dévastatrices, non seulement pour les étudiants qui voient leurs rêves et leurs projets mis en péril, mais également pour le prestige de l’établissement qui pourrait en pâtir.

Les questions persistent également quant à la gestion financière de l’établissement. Où sont passés les fonds qui auraient dû être alloués à ces paiements ? Cette interrogation mérite une attention particulière pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir. Le manque de transparence et l’absence de communication claire ne font qu’alimenter les tensions et l’anxiété parmi le personnel et les étudiants. Ainsi, il est essentiel que l’ITO prenne des mesures correctives immédiates pour restaurer la confiance et assurer la continuité de ses opérations académiques.