La Banque Africaine de Développement (BAD) semble mettre la pression sur le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema pour accélérer la réalisation du projet routier Ndendé-Doussala. Lors d’une rencontre à Libreville le 6 décembre 2025, Sidi Ould Tah, président du Groupe BAD, a réaffirmé l’engagement de l’institution, mais a insisté sur la nécessité de surmonter rapidement les obstacles administratifs, techniques et financiers qui freinent l’avancée des travaux.
Le tronçon Ndendé-Doussala, long de 274 km, relie le sud du Gabon, à Ndendé, au poste frontalier de Doussala avec la République du Congo. Cette route est considérée comme un axe stratégique pour le commerce transfrontalier et l’intégration régionale. Malgré son importance, le projet connaît un rythme lent, certaines sections étant encore inachevées, ce qui limite son impact sur le développement économique local.
Face à ces retards, la BAD a clairement indiqué que la coordination entre ses équipes et le gouvernement gabonais devait être renforcée. L’institution semble donner un signal fort : sans accélération, le projet pourrait manquer ses objectifs en matière de création d’emplois et de dynamisation du commerce dans la région. L’institution financière joue ainsi un rôle de catalyseur, poussant le Gabon à agir rapidement.
Le projet comprend également des infrastructures sociales et communautaires, telles que des écoles, dispensaires, marchés et équipements locaux. La BAD insiste pour que ces éléments ne soient pas sacrifiés dans l’urgence, afin que le projet ait un impact durable et socialement bénéfique pour les populations riveraines.
Cette rencontre marque un tournant avec la BAD qui semble déterminée à faire pression pour que le Ndendé-Doussala devienne enfin un corridor économique et social fonctionnel. Pour le gouvernement gabonais, il s’agit maintenant de lever les obstacles et de démontrer sa capacité à livrer un projet clé pour le développement du pays et de la sous-région.








