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Gabon : le couvre-feu réaménagé de 24h à 5h du matin, un changement qui soulève des interrogations

le coup de coeur

Dans une décision récemment annoncée, les autorités gabonaises ont modifié l’horaire du couvre-feu, qui est désormais fixé de 24h à 5h du matin au lieu de 02h00 à 05h00 du matin depuis le 2 mai 2024. Ce réaménagement intervient en pleine période de référendum, soulevant de nombreuses interrogations quant à ses conséquences sur le bon déroulement du scrutin et la transparence des opérations électorales.

En effet, plusieurs dysfonctionnements ont déjà été signalés, notamment en ce qui concerne l’accès des observateurs aux bureaux de vote. Dans des régions comme le Haut-Ogooué et la Ngounié, des observateurs ont été empêchés d’entrer dans certains bureaux, comme le rapportent nos confrères de Gabon Média Time. Cette situation met en lumière des préoccupations croissantes sur la crédibilité du processus référendaire, particulièrement alors que ce couvre-feu modifié semble avoir des implications sur le bon déroulement de la surveillance électorale et sur la circulation des électeurs et observateurs pendant des heures cruciales du scrutin.

Aucune explication détaillée pour l’heure

Les autorités n’ont pour l’instant fourni aucune explication détaillée concernant les raisons de ce changement d’horaire, laissant place à des spéculations. Certains estiment que cette mesure vise à assurer une meilleure sécurité face à d’éventuels troubles, mais la population et la communauté internationale s’interrogent sur ses effets réels sur l’accès libre aux bureaux de vote et l’indépendance de l’observation électorale. La situation soulève également des inquiétudes quant à la possibilité de manipulations ou d’irrégularités pendant les heures où les citoyens et observateurs auront moins de possibilités d’interagir avec les autorités.

En outre, la question de la légitimité du scrutin devient encore plus pressante dans ce contexte. Les accusations de mauvaise gestion du processus électoral, renforcées par ces dysfonctionnements signalés, alimentent donc un climat de méfiance et d’incertitude. Si le gouvernement ne parvient pas à garantir une transparence totale durant ce référendum, notamment en assurant une observation et une circulation libres, cela pourrait fragiliser encore davantage la confiance de la population et des acteurs internationaux dans l’issue du scrutin. 

Ainsi, bien que cette mesure vise à répondre à des enjeux de sécurité, elle risque de nuire à la transparence et à l’observation libre et sereine du processus référendaire en cours, soulevant de nouvelles questions sur la gestion du scrutin.

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