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Gabon : Ondo Ossa remet en cause la légitimité du scrutin présidentiel du 12 avril prochain

le coup de coeur

Alors que le Gabon s’apprête à organiser son élection présidentielle en avril 2025, Albert Ondo Ossa, figure marquante de l’opposition en 2023, revient sur le devant de la scène avec des critiques acerbes contre le processus en cours. Après plusieurs semaines de silence, il reprend la parole pour dénoncer ce qu’il considère comme une mascarade électorale et réaffirmer sa position sur la légitimité du scrutin à venir. Selon lui, « l’élection de 2023 sera bientôt validée », sous-entendant ainsi que le processus actuel ne vise qu’à légitimer le pouvoir en place et non à offrir un véritable choix aux Gabonais.

Cette nouvelle sortie de l’ancien candidat s’inscrit dans la continuité de ses précédentes déclarations, où il estimait déjà que le régime de transition avait verrouillé le jeu politique. Contrairement à d’autres qui se préparent activement pour le scrutin d’avril, Ondo Ossa, éjecté de l’échiquier pour sa limite d’âge, ne semble pas croire en l’utilité de la compétition électorale actuelle. Il adopte une posture de défiance absolue, considérant que les règles du jeu sont faussées. Il se distingue d’autres figures de l’opposition qui, bien que critiques à l’égard du régime, participent néanmoins à l’élection dans l’espoir de faire émerger une alternative.

Son discours, toutefois, risque d’avoir un impact limité dans un contexte où la majorité des acteurs politiques ont déjà pris position pour la campagne. L’absence de propositions concrètes de sa part et son refus de soutenir un candidat laissent planer le doute sur sa stratégie réelle. Veut-il réellement peser sur le débat politique ou simplement marquer l’histoire en se posant en opposant inflexible ?

Malgré tout, ses déclarations traduisent un malaise persistant autour de la transition politique en cours. Une partie des Gabonais demeure sceptique quant à la capacité du scrutin d’avril à garantir une véritable alternance. La question de la transparence électorale reste un sujet sensible, et les accusations d’Ondo Ossa, bien que radicales, trouvent un écho chez certains de ses partisans les plus fidèles.

Reste à savoir si cette posture de défiance permanente lui permettra de retrouver une place centrale dans l’opposition, ou si elle contribuera davantage à l’isoler. À quelques jours de l’échéance, la dynamique semble pourtant claire : la campagne suit son cours, et la majorité des acteurs politiques se préparent activement au scrutin. Dans ce contexte, Ondo Ossa apparaît de plus en plus comme une voix discordante dans un paysage politique en recomposition.

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