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Maroc : bientôt une usine d’assemblage de véhicules électriques dans le royaume 

le coup de coeur

Alors que le Gabon renforce son statut de consommateur de véhicules haut de gamme, le Maroc entend tirer profit de la volonté d’investissements chinoise en Afrique, le Maroc poursuit sa stratégie industrielle en captant des investissements massifs dans le secteur automobile. Le 16 septembre 2025, le constructeur chinois Shanghai Jinxiu Shanhe Automotive Technology, spécialisé dans les véhicules commerciaux électriques, a signé un accord avec un partenaire marocain en vue d’implanter une usine d’assemblage dans le royaume chérifien.

L’usine, qui adoptera le modèle « Completely Knocked Down – CKD », doit permettre l’assemblage local de véhicules utilitaires électriques destinés au marché nord-africain. Une commande ferme de 20000 unités a déjà été enregistrée, marquant la première étape d’un contrat plus large. L’objectif est d’adapter les modèles aux conditions routières et climatiques du Maroc, et réduire les coûts liés aux droits de douane et au transport transfrontalier. Une stratégie qui renforce la compétitivité des prix et ouvre la voie à une industrialisation locale génératrice d’emplois.

« Cette transition permettra non seulement de réduire considérablement les droits de douane et les coûts de transport, mais elle stimulera également la création d’emplois locaux et la modernisation des technologies de fabrication », a souligné Chen Kuo, président de Jinxiu Shanhe Automotive Technology. Une déclaration qui met en évidence la volonté chinoise de s’ancrer durablement dans l’écosystème automobile nord-africain, en associant transfert de technologie et compétitivité industrielle.

Le Maroc consolide ainsi son rôle de hub automobile africain. Déjà hôte de grands constructeurs comme Renault et Stellantis, et d’équipementiers internationaux, le pays attire désormais les acteurs chinois de la mobilité électrique et des matériaux pour batteries. Ces investissements s’inscrivent dans une logique de montée en gamme industrielle et de diversification, qui place Rabat en position de pionnier dans la transition énergétique appliquée au transport.

Ce contraste avec le Gabon est saisissant. Libreville demeure avant tout un marché de consommation, dépendant des importations de véhicules neufs ou d’occasion, sans politique industrielle structurée dans ce secteur. Alors que le Maroc transforme la demande croissante de mobilité durable en levier de production et d’exportation, le Gabon se limite à absorber des véhicules importés, renforçant son image de consommateur plutôt que de producteur.

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