La lutte contre la vie chère est une des préoccupations majeures de Gninga Zenaba Chaning, qui place cette question au cœur de son projet de société. Bien qu’elle n’ait pas détaillé les mécanismes qu’elle mettrait en place pour y remédier, la candidate a souligné que le Gabon, en 2024, a réussi à maintenir l’inflation sous la barre des 3% grâce à des subventions sur certains produits de consommation courante. Cependant, la subvention a connu une augmentation notable en 2024, notamment en octobre, où le pays a dépensé 7,4 milliards de fcfa pour subventionner des produits de première nécessité.

Gninga Zenaba Chaning semble consciente de la difficulté de cette question et de la nécessité de mettre en place des réformes plus profondes pour assurer un soutien durable aux Gabonais. Dans son programme, elle n’indique pas les actions précises qu’elle entreprendrait, mais son approche pourrait passer par une meilleure régulation du marché et une rationalisation des subventions afin d’atteindre un équilibre entre soutien aux ménages et développement économique.

Il est probable que, pour une gestion plus efficace de la vie chère, la candidate devra opérer des choix difficiles, comme la diversification des sources de production locale pour réduire la dépendance aux importations. Si ces réformes sont bien orchestrées, elles pourraient alléger la pression sur les plus démunis et améliorer l’accès aux produits de consommation courante.

Néanmoins, il faudra aussi s’attaquer aux causes profondes de la hausse des prix, telles que la spéculation, les coûts élevés liés à l’importation et la faible compétitivité des marchés locaux. Des initiatives visant à encourager l’entrepreneuriat local et à favoriser la production agricole nationale pourraient être essentielles pour stabiliser les prix à long terme et assurer une gestion saine des ressources économiques du pays.