Sous la houlette du coordonnateur national, Raymond Ndong Sima, Premier ministre de la Transition, et du coordonnateur provincial de l’Estuaire, Jean François Obiang Ndong, Vice-Président à l’Assemblée nationale de Transition, s’est tenue à Libreville, une causerie avec toutes les coordinations sectorielles, ce jeudi 07 novembre en vue de la campagne du «oui» pour la nouvelle constitution. L’objectif étant le déploiement des équipes de campagne pour convaincre les populations de la capitale de se mobiliser et de voter en faveur de la nouvelle constitution.
Aller en bataille en rang serré
Le coordonnateur provincial a pris la parole face à un parterre d’invités venus s’imprégner de la stratégie collective, pour rappeler les enjeux liés à la circonstance en évoquant dans son discours du jour, les actions essentielles à mener sur le terrain. «(…) C’est un défi que nous pouvons relever ensemble, je vous exhorte à être des champions de cette nouvelle constitution à chaque endroit, chaque forum, parlons-en, débattons et sensibilisons nos concitoyens, le succès de cette campagne repose sur vous (…)», a scandé Raymond Ndong Sima. Rappelant que cette étape est cruciale dans la vie politique de la nation.


«Pour la première fois, le pays va adopter une constitution par voie référendaire depuis 1990», dit-il. La province de l’Estuaire est le bastion de cette réussite, pour Raymond Ndong Sima, qui a ensuite pris la parole, exhortant les équipes à mettre les bouchées doubles, en vue de mobiliser les masses pour aller voter le «oui». «40% de la population gabonaise vit à Libreville, il faut les mobiliser pour aller voter le “Oui”», souligne le Coordonnateur national.
L’avenir du Gabon en jeu ?
Le Coordinateur national Ndong Sima a expliqué à l’assistance qu’en dépit des manquements observés dans les nouveaux textes constitutionnels, le comité provincial pour le référendum a l’obligation de faire en sorte que le collège électoral gabonais vote cette proposition de constitution. «Même s’il y a des choses à dire sur ces textes, nous les avons, nous devons les soumettre et ils doivent être votés. Si le peuple les rejette, nous serons les premiers responsables et le pays sera dans une impasse. Laquelle de constitution allons nous choisir entre celle de 2023 et 1991?», pointe-t-il.


Pour Raymond Ndong Sima, le premier objectif est de mobiliser pour donner au pays une chance de retrouver sa normalité constitutionnelle. En définitive, la mobilisation et le vote du “Oui” sont les principaux leitmotivs de cette campagne référendaire.
Une constitution adaptée aux besoins socio-économiques des gabonais ?

Pour Jean François Ndong Obiang, les raisons du «oui» s’expliquent par la célérité et le renforcement des «libertés publiques» que les autorités militaires ont consacré pour renforcer la démocratie participative, la reprise en main des secteurs de l’économie nationale. Pour reconstruire le pays détruit par des années de gouvernance chaotique de l’ancien régime. C’est donc sur une note optimiste que les équipes de campagne se sont séparées.