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Affaire HPO : l’ancien ministre des Mines se dit prêt à rentrer dans son pays « si les conditions de ma sécurité me sont garanties »

le coup de coeur

Le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), Hervé Patrick Opiangah, a accordé une interview exclusive à nos confrères de Gabon Media Time (GMT) depuis son exil, hier mardi 18 février. Le leader de ce parti politique proche du pouvoir de transition est longuement revenu sur son actualité judiciaire évoquant les ambiguïtés des enquêtes  déclenchées par le procureur de la République depuis le 20 novembre 2024 à son encontre. HPO, convaincu de son innocence, soutient la contre-offensive médiatique du directoire actuel de l’UDIS et se dit prêt à revenir dans son pays si les conditions de sa sécurité lui  sont garanties. 

« Vice de procédure »

Dans cette entrevue médiatique qui dure moins de  dix  minutes, Hervé Patrick Opiangah en exil a offert sa part de vérité sur les déboires qu’il subi avec la  justice dans une affaire qui l’oppose au parquet de la République. Il se dit victime d’un complot politique contre sa personne et évoque une machination politique de toute pièce. Entre vice de procédure dans le déclenchement de l’enquête, méthodes d’arrestation arbitraire, séquestration de ses proches, l’ancien ministre des Mines du gouvernement Raymond Ndong Sima I y voit des des manigances issues des vieilles rengaines politiciennes : « je suis victime d’un acharnement judiciaire à motivation politique », a-t-il plaidé. Pour lui, cette cabale puise son origine dans les déclarations de son parti qui ont  précédé le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024. Une déclaration dans laquelle, lui, en tant que leader politique de son organisation avait appelé à voter contre le projet constitutionnel. Depuis, il a été forcé de quitter le pays, abandonnant ses proches.  Il défend son innocence   en présentant des éléments de preuves : «  je m’appuie sur des faits scientifiques en droit […].  Le parti qui est le nôtre, l’UDIS, a procédé à une déclaration le jeudi 13 février 2025 en présentant à la presse nationale et internationale des exploits d’huissier [qui] reflètent la vérité des faits, c’est des constats », a-t-il déclaré.

La justice « instrumentalisée »?

La Justice gabonaise “se retrouve au cœur d’une instrumentalisation”, selon les propos de Hervé Patrick Opiangah, pour qui la procédure a été « vicié à l’origine ». Il estime qu’elle ne permet pas de poursuivre des enquêtes, car le constat établi par l’huissier de justice est formel. Le parquet de la République n’aurait pas reçu la plainte de la victime d’Hervé Patrick Opiangah le jour où il a décidé de mener les poursuites à l’encontre du mis en cause. HPO témoigne : « le 14 novembre 2024, il (le procureur, ndlr) dit avoir reçu la plainte de madame Biloghe Lucie alors qu’il n’en était rien, l’action judiciaire a été menée en toute illégalité, la preuve est manifeste », a-t-il souligné. Pour l’heure, le ministère de la Justice n’a pas réagi aux différentes sorties de l’UDIS, ni à celles de son leader. 

« La sécurité pour lui et les siens »

L’ancien ministre des Mines a évoqué la possibilité d’un retour sur ses terres natales à l’issue de son entrevue avec GMT en fixant comme condition, la sécurité pour lui et pour ses proches. Cependant, en dépit de toutes les « preuves scientifiques et tangibles en droit », les lignes ne semblent pas bougées du côté de l’appareil judiciaire, selon lui. Au contraire, la situation du président de l’UDIS s’enlise,  occasionnant des dégâts considérables sur le plan social. Les milliers des Gabonais qu’il emploie vivent dans l’expectative. 

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