L’affaire Dashi Ky, “influenceuse” congolaise, a récemment fait éclater une polémique majeure sur les réseaux sociaux, après la diffusion de vidéos intimes de son adolescence. Après l’Equato-Guinéen Baltasar Ebang Engonga et ses 400 sextapes, ce nouveau scandale ee la jeune “influenceuse” éclaire sur les dangers du numérique pour les jeunes et certains adultes, en soulignant les risques de filmer ses ébats sexuels.
@dachi_.ky
Cette révélation a eu lieu alors que Dashi, 21 ans, est au sommet de sa popularité en tant que créatrice de contenu lifestyle sur Internet. Dans un message sincère à ses abonnés, elle a dévoilé que ces vidéos où on la voit se masturber et avoir des rapports avec des hommes avaient été enregistrées à l’âge de 14 ou 15 ans. Pour certains internautes, elle aurait plus de 19 ans. Mais Dashi se dit trahie par ses anciens partenaires, qui auraient utilisé ces vidéos pour la menacer. Ce récit poignant ne se limite pas à une simple défense : il illustre la douleur associée à la cyber-exploitation.
Du cyberharcèlement
Le cas de Dashi s’inscrit dans une problématique plus vaste, touchant les figures publiques féminines victimes de cyberharcèlement. L’ère numérique a amplifié l’exploitation des images personnelles, confrontant ces individus à des menaces persistantes qui mettent leur carrière et leur vie personnelle en péril. Cette fuite de vidéos s’est produite le jour où elle annonçait ses fiançailles, ajoutant une dimension profondément personnelle à cet événement traumatisant.
Responsabilité collective
Au-delà de l’affaire personnelle de Dashi, cette situation invite à une introspection globale sur notre responsabilité collective face à la vie privée des autres. Partager ou commenter des contenus sans jugement critique contribue à leur viralité, et donc à la perpétuation du dommage causé aux victimes.
Sensibilisation
La nécessité de sensibiliser sur ces enjeux est cruciale. Renforcer les lois et amplifier les dispositifs de protection sont des étapes indispensables pour garantir un environnement en ligne plus sûr. Le cas de Dashi pourrait bien être un catalyseur pour une conscience accrue des dangers liés à notre ère numérique, incitant à une utilisation plus respectueuse des technologies.