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Émission “1 candidat, 1 projet” :  « Ce qui a été fait est un très mauvais choix », Bilie-By-Nze dénonce et propose

le coup de coeur

Face à un plateau parfois hostile, Bilie-By-Nze n’a pas fléchi. Il a poursuivi, imperturbable, son effort de pédagogie politique. L’homme sait qu’il a une image de technocrate, mais hier soir, il s’est affiché en leader politique, doté d’une vision claire du Gabon à rebâtir. Sa critique de la transition actuelle est incisive mais argumentée. 

Lorsqu’il dénonce le flou autour des saisies d’argent et de biens opérées au début du régime de transition, il ne s’agit pas d’une posture politicienne, mais d’un appel à la transparence. « Les autorités n’ont jamais indiqué ce qu’elles ont trouvé dans les caisses de l’État, ni combien de lingots d’or ont été saisis », a-t-il déploré. 

Lutte contre la corruption

En effet, pour lui, la lutte contre la corruption ne peut se faire en dehors du droit : toute action publique doit être encadrée par des normes, des procédures et des institutions. C’est justement en cela que sa proposition de gouvernance bien que théorique, amène à réfléchir. Dans son projet, Bilie-By-Nze insiste sur la restauration d’un véritable État de droit, fondé sur des institutions indépendantes, la séparation effective des pouvoirs, et un pouvoir judiciaire réhabilité. 

Il ne suffit pas, dit-il, d’emprisonner ou de saisir ; il faut que chaque action ait une base légale, qu’elle soit documentée, jugée, archivée. Ce retour aux principes fondamentaux est aussi le socle de son engagement à réformer l’administration, les finances publiques, et à soumettre les actes de l’État à un véritable contrôle citoyen. Sur la lutte contre la corruption, il a souligné un point essentiel : la traçabilité. « Le corrupteur comme le corrompu craignent la traçabilité, voilà pourquoi on déplace les mallettes et les sacs d’argent », a-t-il affirmé, appelant à renforcer les paiements électroniques et les outils de transparence dans les transactions publiques. 

Commission justice, vérité et réconciliation

Dans son projet, il évoque la dématérialisation des procédures, la création d’une plateforme de suivi des marchés publics, et le renforcement des prérogatives de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption. Il veut faire de la digitalisation un levier d’assainissement de la vie publique. Un autre point fort de son intervention fut la référence explicite à la France, et notamment à la visite, le 30 août 2023, de l’ambassadeur français au général Oligui. 

« Les archives sont-là », a-t-il précisé, pour souligner l’implication étrangère dans la transition. Ce rappel n’est pas une provocation, mais un appel à plus de souveraineté. Bilie-By-Nze défend une diplomatie d’équilibre, de dignité, et de clarté. Il ne s’agit pas de se couper de partenaires historiques, mais d’établir des relations plus transparentes, plus respectueuses de la souveraineté gabonaise et de ses priorités de développement.

En définitive, cette émission a permis de réentendre une voix structurée, critique et peut-être constructive. En revenant sur la Commission Justice et Réconciliation, sur le minimum social garanti, sur la traçabilité des finances publiques, Bilie-By-Nze a réaffirmé qu’il ne venait pas faire de la figuration. Il veut gouverner avec méthode, rigueur et vision. Si l’on considère cette émission comme un duel politique, il en sort indéniablement vainqueur, porté par une parole claire, des propositions fortes et une stature présidentielle affirmée. 

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