Dans un contexte économique où la vie chère pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des Gabonais, Gninga Zenaba Chaning propose de renforcer la sécurité sociale du pays. Si elle est élue à la présidence, la candidate envisage d’augmenter le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 200 000 fcfa, contre 150 000 fcfa actuellement. Ce SMIG deviendrait ainsi le plus élevé de la zone Cemac, un levier important pour améliorer les conditions de vie des travailleurs gabonais.
En évoquant cette proposition, Gninga Zenaba Chaning met en lumière la réalité difficile que vivent les travailleurs, notamment ceux du secteur informel et les plus vulnérables, qui peinent à subvenir à leurs besoins avec les salaires actuels. Cette augmentation, bien qu’elle constitue une mesure audacieuse, vise à alléger la pression sociale en offrant aux citoyens un revenu décent pour faire face à l’inflation et à la hausse du coût de la vie.
Cependant, la candidate n’a pas précisé les modalités pratiques d’application de cette mesure. Comment financer cette augmentation du SMIG sans aggraver la situation budgétaire du pays ? Il reste à voir si cette promesse peut être mise en œuvre de manière durable, en tenant compte des contraintes économiques du Gabon.
D’un autre côté, l’augmentation du SMIG ne pourra être réellement efficace que si elle est accompagnée d’autres mesures structurelles. Il est essentiel de dynamiser les secteurs économiques locaux et d’assurer la création d’emplois dans des industries clés comme l’agriculture, le tourisme et l’industrie. Ce faisant, les Gabonais bénéficieraient non seulement d’un SMIG plus élevé, mais aussi d’opportunités d’emploi qui viendraient renforcer l’économie nationale à moyen et long terme.
