La Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a adopté un budget en légère baisse pour l’exercice 2025. Lors de la réunion du 20 décembre dernier, les administrateurs ont validé un budget de 19,9 milliards de fcfa, comparé aux 21 milliards de l’année précédente. Cette réduction est principalement due à l’emprunt contracté par l’institution en 2024, qui ne sera pas renouvelé pour l’année à venir.
Vers une gestion plus autonome
Le président du conseil d’administration, Jean Maurice Ayine, a clarifié cette décision en soulignant que « les prévisionnelles qu’on avait entrevues ont été réalisées, donc nous avons fait tout ce qui était prévu. » Par conséquent, la Caistab aborde 2025 avec une vision de gestion plus autonome, sans dépendre d’emprunts externes. Cette approche vise à stabiliser les finances internes, tout en optimisant les ressources disponibles.
Ambitions renouvelées pour le secteur café-cacao
Au-delà des chiffres, l’année 2024 a été marquée par des efforts pour dynamiser le secteur du café-cacao. Jean Maurice Ayine a rappelé que « nous avons essayé d’augmenter la production du café-cacao, car nous étions engagés à booster les filières café-cacao et nous l’avons fait par rapport aux années précédentes« . Ces initiatives témoignent de l’engagement de la Caistab à non seulement maintenir, mais également à développer ces secteurs clés pour l’économie. Les résultats obtenus en 2024 offrent une base solide pour de nouvelles réalisations à venir.
Avec la préparation du budget 2025, la Caistab se montre résolue à poursuivre sur cette lancée, tout en adaptant ses stratégies à l’évolution des marchés et aux besoins des producteurs locaux. Les perspectives nouvelles qu’évoque Ayine devront être alignées sur les objectifs de croissance durable et de soutien aux filières stratégiques.
En somme, malgré la réduction budgétaire, la Caistab se projette avec optimisme dans l’avenir, forte des défis relevés et des succès passés. Les efforts en cours pour dynamiser la production agricole sont de bon augure pour les années à venir. Ce qui induits la promesse de retombées positives pour les acteurs économiques et la stabilité financière de l’institution.