Dans la province de la Ngounié au Gabon, une exploitation sauvage et frénétique des ressources naturelles par des entreprises étrangères met en péril l’environnement et les communautés locales. Selon un communiqué de Georges Mpaga, secrétaire exécutif du Réseau libre des organisations pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), cette exploitation concerne particulièrement le secteur de l’or et est le fait d’entités chinoises, indiennes ainsi que divers orpailleurs non autorisés.
Cette exploitation non réglementée cause une destruction massive des écosystèmes locaux, endommageant irrémédiablement les rivières, les forêts et la biodiversité de la région. Les communautés locales, dépendantes de la nature pour leur survie quotidienne, voient leur accès à l’eau potable diminuer et leurs moyens de subsistance traditionnels, tels que la pêche, sérieusement compromis.

Des vidéos, réalisées par les habitants, illustrent l’ampleur des dégâts environnementaux et soulignent l’urgence de prendre des mesures de protection robustes et effectives. En réponse à cette crise écologique et humaine, des voix s’élèvent pour exiger que ces « criminels environnementaux » soient expulsés et que le Gabon reprenne le contrôle de ses ressources naturelles. En cette période de restauration nationale, la question de l’intégrité environnementale du pays devient pressante, appelant à une action collective pour endiguer cette destruction impitoyable.
Il est temps pour le Gabon « de se réveiller et de mobiliser toutes les forces vives pour mettre fin aux activités de ces mafias qui menacent non seulement l’équilibre écologique, mais aussi l’avenir des générations futures« , conclut Georges Mpaga.