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Gabon : lancement des travaux de l’axe Akam-Effack et Bidoumssang

le coup de coeur

Le ministre des Eaux et Forêts, le général de brigade Maurice Ntossi Allogo, en visite dans la province du Woleu-Ntem,  a procédé au lancement des travaux de construction d’un linéaire de 25 km reliant trois enclaves Akam-Effack et Bidoumssang, en passant par Amen Essange, ce samedi 19 octobre. C’est en présence des autorités administratives et politiques de ces localités que le ministre a posé les premiers jalons des travaux qui vont durer 5 mois.

Améliorer la connectivité provinciale

C’est l’un des objectifs visés par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) arrivé au pouvoir le 30 août 2023. Celui de doter le pays d’un réseau routier faible. Cette stratégie s’appuie sur la construction, l’entretien et l’amélioration des linéaires existants. C’est dans cette optique que le Chef de l’État et son gouvernement ont décidé de financer les travaux d’envergure nationale. Le tronçon Akam-Effack et Bidoumssang dans la province septentrionale est la résultante de cette  mouvance.

Le ministre des Eaux et Forêts, entouré des autorités administratives et locales, ainsi que des ressortissants du canton Mboa. © D.R.

La route, principal amorceur de développement entre les collectivités territoriales, villes et régions, continue de bénéficier inlassablement des attentions des pouvoirs publics et c’est sur cette note d’optimisme que les populations venues nombreuses pour écouter Maurice Ntossi Allogho, ont exalté l’espérance de voir un jour ce tronçon se «moderniser». L’un des représentants de la collectivité livre son sentiment : «Permettez-moi monsieur le Ministre, au  nom des populations du Ntem, celui du canton Ngoua en particulier, de remercier très sincèrement le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema pour ce geste salvateur et républicain (…)», souligne-t-il. À son tour, le ministre a réitéré la vision du chef de l’État, pour qui «personne ne sera laissé en marge des projets de développement». Des mots prononcés lors de son discours à la veille de la fête de l’indépendance du 17 août 2024. 

La route, une promesse enfin tenue ?

Il ne faut pas être de la localité pour comprendre que la ferveur provoquée par la multiplication des projets structurants dans la province du Woleu-Ntem, contraste avec des promesses non tenues par les caciques de l’ancien régime. En effet, après l’électrification, la mise à disposition du réseau de la téléphonie mobile dans plusieurs villages de la province, place au rechargement de cette voie qui mènera sans doute aux  changements considérables dans la dynamique des échanges intercommunautaires.

Ainsi, les populations du septentrion s’accordent à dire qu’avec  l’arrivée du CTRI, la trajectoire du développement s’amorce  avec une précision remarquable. C’est tout du moins ce qui ressort de cette entrevue entre le ministre des Eaux et Forêts, natif de la province et ses frères. Les travaux de rechargement de l’axe Akam-Effack et Bidoumssang, long de 25 km, augure de cette nouvelle nouvelle dynamique positive justement souhaitée par les populations recluses dans l’hinterland par faute de concrétisation des projets promis par une caste politicienne  enjolivante et peu préoccupée par le desiderata des populations de ces zones communautaires.  

Les routes pour améliorer le niveau du trafic interrégional

La route est un facteur de jonction dans le développement du pays. Le CTRI continue de mettre œuvre des stratégies de planification pour accroître de façon significative le réseau routier au Gabon. En 1 an, 600 km de route sont construits à l’heure actuelle par le ministère des Travaux publics. Ces routes visent  à terme l’amélioration de la connectivité régionale et intra-régionale dans le pays et le désenclavement des parties les plus inaccessibles du territoire par voie terrestre. Du sud au nord, de l’est à l’ouest, les travaux d’aménagement routier sont observables et ce, pour le bonheur des populations environnantes. Sur le long terme, il y aura sans doute l’essor du flux économique, augmentation de la mobilité humaine et par ricochet, un bond important dans l’image que le pays se renvoie à lui-même. Le Gabon trop fortement tributaire des importations des produits alimentaires (738 milliards de fcfa), peut changer la donne de son économie à travers cette impulsion de l’autosuffisance alimentaire tant recherchée. 

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