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Gabon : le Gouvernement lance un PPP pour assainir la ville et créer 1441 emplois

le coup de coeur

Le Gouvernement gabonais a validé, lors du Conseil des ministres du 4 décembre 2025, l’ouverture de négociations pour un contrat de délégation de service public avec le groupement EZONA, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) destiné à moderniser la gestion de la propreté urbaine du Grand Libreville. Cette décision marque un nouveau jalon dans la stratégie nationale visant à améliorer durablement le cadre de vie dans la capitale et ses communes environnantes.

Le futur contrat de délégation couvrira les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum, conformément à l’ordonnance n°009/PR du 11 février 2016 sur les partenariats public-privé. Il portera sur un ensemble d’activités essentielles pour l’assainissement urbain incluant balayage et lavage mécanisés des voies, piquetage et entretien programmé des zones urbaines, curage des caniveaux, enlèvement des encombrants, qu’ils soient signalés ou planifiés, mais également nettoyage des bassins versants, désherbage et entretien des abords routiers.

Une avancée majeure en matière d’assainissement urbain

L’intervention du groupement EZONA viendra compléter le travail déjà assuré par Clean Africa, dans la perspective d’une véritable montée en puissance des moyens de lutte contre l’insalubrité. L’un des aspects les plus marquants du projet est sa dimension sociale. Le Gouvernement prévoit la création de 1 441 emplois directs, dont 500 dès le lancement du programme.

Ces recrutements massifs devraient permettre de renforcer la main-d’œuvre dédiée à la propreté urbaine et de donner un souffle nouveau à l’économie locale, notamment pour les jeunes en quête d’emploi. Si le PPP représente une avancée majeure en matière d’assainissement urbain, il soulève toutefois une interrogation puisque le groupement EZONA, choisi pour porter ce vaste contrat, demeure quasiment invisible. Aucune trace numérique, pas de site web officiel, aucune documentation publique connue, pas de références d’anciens projets accessibles.

Un manque de visibilité

Les seules mentions disponibles proviennent de communiqués institutionnels ou d’articles relayant la validation du contrat. Ce manque total de visibilité numérique est inhabituel pour une entité désignée pour piloter un projet d’une telle envergure, sur plusieurs communes et avec des implications financières majeures. Cette opacité interroge sur l’historique du groupement, sa structure juridique exacte, son expérience réelle dans les services de propreté urbaine et la composition de ses dirigeants ou actionnaires. Autant d’éléments essentiels dans le cadre d’un partenariat public-privé qui devrait, justement, s’inscrire dans une dynamique de transparence et d’efficacité.

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