spot_img

Notre devoir, servir la vérité.

spot_img

Gabon : le gouvernement plus que jamais à l’écoute du secteur privé

le coup de coeur

Henri-Claude Oyima, ministre de l’Économie et des Finances, a entamé ce mardi 24 juillet 2025, une série de consultations stratégiques avec les acteurs clés de l’économie nationale en vue de la préparation de la loi de finances 2026. En recevant les représentants de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), le patron du portefeuille économique a voulu donner un signal fort : celui d’une gouvernance économique plus ouverte, fondée sur le dialogue avec le secteur productif. Le gouvernement veut désormais bâtir une économie gabonaise plus forte, plus inclusive et résolument tournée vers l’investissement privé.

Cette rencontre, organisée dans la continuité du Gabon Economic Forum des 7 et 8 juillet derniers, marque une nouvelle étape dans la volonté de co-construction des politiques publiques. Pour Henri-Claude Oyima, il s’agit de créer les conditions d’une croissance à deux chiffres à moyen terme, en s’appuyant sur le tissu entrepreneurial local. « Nous devons ensemble créer la richesse, stimuler l’investissement et favoriser la création d’emplois », a-t-il souligné, en appelant les entreprises à jouer pleinement leur rôle dans la transformation structurelle du pays.

Les échanges ont porté sur les défis structurels de l’environnement des affaires, notamment l’accès au financement, la fiscalité incitative, la régulation numérique, mais aussi la sécurisation juridique des investissements. Pour traduire ces priorités dans le budget 2026, le gouvernement entend intégrer les propositions concrètes du patronat et leur offrir une visibilité sur la trajectoire économique nationale. C’est dans cette optique que deux membres du gouvernement, Louise Mvono, ministre de la Planification, et Mark Alexandre Doumba, ministre de l’Économie numérique, ont participé activement à la rencontre.

Le dialogue amorcé avec la FEG vise également à rassurer les investisseurs, locaux comme étrangers, sur l’engagement du Gabon en faveur d’un climat des affaires plus stable et plus prévisible. En travaillant en amont de la loi de finances, le gouvernement cherche à éviter les mesures improvisées et à garantir la lisibilité des politiques fiscales et économiques. Cette démarche s’inscrit aussi dans le cadre plus large du nouveau plan de croissance à venir, qui reposera sur l’innovation, la digitalisation et le développement des filières à fort potentiel.

Cette ouverture au secteur privé pourrait bien marquer un tournant dans la manière d’élaborer les politiques budgétaires au Gabon. Reste désormais à traduire ces consultations en mesures concrètes et efficaces dans le projet de loi de finances 2026, attendu comme un test de la sincérité gouvernementale en matière de réformes économiques. La balle sera ensuite dans le camp des techniciens… mais aussi des entrepreneurs.

spot_img
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Derniers Articles