Face au problème pressant du manque d’eau à Moanda, l’État gabonais et Eramet-Comilog, par l’intermédiaire du Fonds RSE, ont décidé de lancer un projet ambitieux : la mise en place de 11 forages industriels. Cette initiative, cruciale pour la ville, vise à pallier le déficit d’approvisionnement d’eau en augmentant la capacité de la ville de 110 mètres cubes par heure. Actuellement, avec une population croissante de près de 80 000 habitants, Moanda fait face à une demande en eau de 640 mètres cubes par heure, tandis que l’offre actuelle n’est que de 350 mètres cubes par heure
Premiers résultats encourageants
Les travaux ont commencé, révélant un potentiel prometteur lors des premières évaluations sur le terrain. L’eau forée subira des analyses rigoureuses par le CIRMF et la SEEG pour assurer sa qualité avant traitement. Ce traitement, effectué directement sur les sites de production, sera suivi de la distribution par l’intermédiaire de stations de traitement vers les points de stockage de la SEEG via un réseau de raccordement complémentaire. Bien que le projet comble une partie du déficit hydrique, atteignant ainsi un premier objectif crucial, il ouvre également la voie à d’autres solutions encore à l’étude.
A l’horizon, un projet ambitieux de la SEEG
Cette initiative n’est qu’une première étape dans un plan à plus long terme. À l’horizon se profile un projet ambitieux de la SEEG visant à exploiter les ressources de l’Ogooué pour augmenter de manière significative l’approvisionnement en eau de Moanda. Cette démarche sera nécessaire pour satisfaire pleinement les besoins futurs de la population croissante et des infrastructures locales. En attendant, le projet en cours s’efforce de remédier aux urgences d’ici fin 2025, posant ainsi les fondations pour un futur durable.
Un modèle de coopération efficace
Le financement via le Fonds RSE, issu du partenariat entre l’État gabonais et Eramet-Comilog, démontre l’efficacité des collaborations stratégiques entre le secteur public et privé. Conçu lors de la session d’octobre 2024 du Comité de Gestion Partenariale, ce projet marque le début d’une série d’initiatives visant à améliorer les conditions de vie à Moanda et dans d’autres régions confrontées à des défis similaires. La coopération entre l’État et l’industrie apparaît ainsi comme un modèle prometteur, capable d’adresser avec efficacité les enjeux collectifs majeurs.