La Transition gabonaise, placée sous l’autorité du général Brice Clotaire Oligui Nguema depuis le 30 août 2023, s’est imposée comme une parenthèse réparatrice pour un pays qui aspirait à un renouveau institutionnel et social. Dès les premiers mois, la restauration de l’autorité de l’État a été au cœur des priorités. La réhabilitation de la Constitution et la modernisation des structures administratives ont permis de poser les bases d’une gouvernance plus crédible.
Garant de l’ordre et de la stabilité
En réaffirmant son rôle régalien, l’État gabonais s’est repositionné comme un garant de l’ordre et de la stabilité, rompant ainsi avec des pratiques qui affaiblissaient les fondements mêmes du pays. Ce retour à une administration fonctionnelle a contribué à renforcer la confiance des citoyens, qui perçoivent désormais une réelle capacité d’action de l’exécutif. « Grâce au coup de la libération du 30 août 2023, notre destin commun a pris un tournant décisif, plein d’espoir, tout comme l’expression de notre souveraineté à travers le monde est progressivement en train de se reconstruire », déclarait Brice Clotaire Oligui Nguema, en août 2024, un an après sa prise du pouvoir. L’un des grands succès de cette période a été l’instauration d’une gestion plus rigoureuse des finances publiques, contrairement à la période avant le 30 août 2023.
Assainissement de la situation budgétaire du pays
L’audit de la dette, la suppression d’organismes inefficaces et la lutte contre la corruption ont permis d’assainir la situation budgétaire du pays. Cette discipline financière a ouvert la voie à une réallocation plus efficace des ressources vers des secteurs prioritaires tels que la santé, l’éducation et l’emploi. Et cela ne s’est pas limité a ces secteurs. « L’agriculture, le bois, l’énergie, les mines, la pêche, l’industrie et le tourisme, connaitront les mêmes mutations ambitieuses que le secteur pétrolier », annonçait le président de la Transition en août 2024.
Plusieurs réformes économiques et sociales
Les réformes ont également bénéficié aux retraités, avec un traitement accéléré des dossiers en attente, et aux entrepreneurs locaux, qui voient leurs délais de paiement raccourcis. Cet effort de rationalisation a non seulement amélioré la transparence, mais aussi restauré un climat propice à l’investissement et à la croissance économique. « Nous ne pouvons plus accepter que nos richesses profitent uniquement à des intérêts extérieurs. Nous avons redonné au peuple gabonais le contrôle de ses ressources », insistait Brice Clotaire Oligui Nguema.
Une approche pragmatique et de proximité
Sur le terrain, la Transition s’est distinguée par son approche pragmatique et sa proximité avec les populations. Le président Oligui Nguema a multiplié les déplacements dans les provinces, visitant hôpitaux, écoles et chantiers pour s’assurer de la mise en œuvre effective des projets engagés. Cette posture d’écoute et d’action a contribué à rétablir un lien direct entre les dirigeants et les citoyens, offrant une alternative crédible à une gouvernance centralisée et souvent déconnectée des réalités locales. Le Programme présidentiel d’urgence de la transition (PPUT) en est une illustration concrète, avec des initiatives visant à améliorer les conditions de vie des Gabonais, à travers la construction d’infrastructures essentielles et le soutien à des secteurs stratégiques comme l’agriculture et le transport.
Une voix respectée dans la tribune des Nations unies
Enfin, sur la scène internationale, la Transition a su redonner au Gabon un rôle clé dans les discussions diplomatiques régionales et multilatérales. Le pays a retrouvé une voix respectée à la tribune des Nations unies, tout en renforçant ses liens avec ses partenaires traditionnels. Cette réhabilitation de l’image du Gabon s’est traduite par un regain d’intérêt des investisseurs étrangers et une relance de projets structurants, essentiels pour la compétitivité économique du pays. À l’heure où le Gabon s’apprête à entrer dans une nouvelle phase politique avec l’élection présidentielle du 12 avril 2025, la Transition apparaît comme un moment fondateur, ayant permis de jeter les bases d’un État modernisé et d’une gouvernance plus responsable.