L’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) a récemment intensifié la pression sur l’Union pétrolière gabonaise (UPEGA) en menaçant de lancer une grève dès le 21 août. Cette action résulte d’un différend persistant sur la signature du procès-verbal des négociations, ce qui pourrait avoir des répercussions importantes sur l’économie nationale.

Face à l’impasse, le secrétaire général de l’ONEP, Sylvain Mayabi Binet, critique l’inefficacité du processus de négociation, soulignant l’absence de documentation officielle pour soutenir les accords préalablement discutés. Ce manque de proactivité de l’UPEGA a profondément frustré les employés, qui considèrent la grève comme un dernier recours pour faire entendre leurs griefs.

L’UPEGA tente de rassurer

De son côté, l’UPEGA, par la voix de sa présidente Jacqueline Bignoumba Ilogue, tente de désamorcer la situation. Dans un communiqué, elle propose de surmonter les obstacles mineurs restants, espérant reprendre les discussions début septembre, après le retour de la commission impliquée. Cette ouverture à la négociation se veut rassurante, mais elle arrive peut-être trop tard pour apaiser les tensions montantes.

L’intervention des pouvoirs publics est vivement sollicitée par l’ONEP pour jouer le rôle de médiateur et tenter d’éviter l’arrêt des activités dans un secteur crucial pour le Gabon. À l’heure actuelle, la question reste posée : l’accord sera-t-il conclu ou la grève inévitable ? La réponse à cette question pourrait définir les prochains mois pour l’économie gabonaise.