Le constat a été fait par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault lors d’une visite dans les locaux de la société Multipress, le 19 mars dernier. Accompagné de la  Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) et de l’Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER), cette visite dans les bâtiments de l’entreprise a permis au ministère d’évaluer le niveau de disponibilité du matériel électoral qui va être déployé sur l’ensemble du territoire au cours des prochaines semaines. 

La société Multipress a respecté son engagement vis-à-vis de l’État. A l’approche de l’échéance du 12 avril, le ministre Hermann Immongault s’est satisfait du rythme de la préparation du matériel électoral déjà prêt et stocké dans les locaux de l’entreprise. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, par ailleurs président de la CNOCER, a indiqué que  le matériel électoral produit par l’entreprise, correspond aux attentes des autorités : «  le cahier de charge que la CNOCER a produit à Multipress a permis de constater que toutes les cases sont quasiment cochées […]», a indiqué Hermann Immongault.

Anticiper les manquements de la dernière élection présidentielle d’août 2023 pour mieux assurer le déroulement des opérations des votes. En 2023, l’absence des bulletins de certains candidats dans plusieurs centres de vote avait été considérée comme une entorse à l’exercice de la démocratie. Pour cette fois,  Hermann Immongault rassure : «  nous avons tiré des enseignements des expériences passées et nous avons tenu à ce que l’ensemble des documents électoraux soient prêts dans les délais », a-t-il déclaré. 

C’est une  nouvelle qui rassure les électeurs gabonais, dans un contexte où la date fatidique approche. L’organisation de cette élection sera particulièrement scrutée, car elle ouvrira une page de l’histoire politique du pays.