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Gabon : quand Yunus et le ministère de l’Economie entrent en discorde

le coup de coeur

L’annonce retentissante de la fintech camerounaise « Yunus », qui déclarait avoir obtenu un financement impressionnant de 3280 milliards de fcfa pour le Gabon  le 26 juillet dernier, a fait vibrer les cercles économiques régionaux. Pourtant, un démenti inattendu du ministère de l’Économie et des Participations, par la voix de son ministre Mays Mouissi, a rapidement transformé cette nouvelle fulgurante en une affaire confuse, teintée de zone d’ombre.

Tout a commencé le 15 juillet 2024, lorsque Yunus a proclamé son rôle clé de « Groupe Développeur » pour le gouvernement gabonais dans le cadre du Plan national de développement de la Transition (PNDT). Avec une capacité de financement prétendument amplifiée par une ligne de crédit de 5 milliards d’euros, la nouvelle promettait de donner un élan majeur aux ambitions économiques du pays.

Une invention pure et simple ?

Cependant, le récit a pris une tournure inattendue le 26 juillet 2024, lorsque Yunus a spécifié que les fonds provenaient d’une holding financière encore peu connue, à l’ancrage anglo-philippin. Relaté par divers médias spécialisés, notamment Financial Afrik et Eco du Matin, l’événement a néanmoins fait face à un silence officiel jusqu’à l’intervention publique récente du ministère de l’Économie à travers le quotidien L’Union.

D’après les déclarations du ministère, non seulement aucune validation n’a été donnée pour cette opération, mais elle pourrait également être une invention pure et simple. Le démenti a été catégorique, qualifiant les annonces de Yunus de « fake news ». Le mystère s’épaissit alors : comment une telle confusion a-t-elle pu survenir ?

Une simple erreur de communication ?

Le ministère de l’Économie et des Participations, en repoussant l’idée-même de commenter quotidiennement des informations potentiellement erronées, souligne une problématique récurrente au sein des communications gouvernementales, souvent lentes face aux rumeurs en expansion rapide. Cette situation met en lumière la nécessité d’un système de vérification et de communication plus réactif.

Par ailleurs, l’absence notable de confirmation de cette démarche par les canaux officiels du gouvernement gabonais suscite des interrogations légitimes quant à la transparence et à la véracité des accords annoncés par des entreprises avec des ambitions grandioses.

Cet imbroglio est-il le reflet d’une simple erreur de communication ou d’un malaise plus profond dans l’articulation des intentions financières des nouvelles technologies de financement dans la région ? Tandis que l’énigme persiste, la Fintech et le gouvernement doivent s’engager dans une clarification publique pour dissiper tout doute et restaurer la confiance des partenaires économiques.

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