Le 2 octobre 2025, Standard Chartered Bank a frappé un grand coup en élargissant son partenariat stratégique avec Ecobank Africa. Parmi les cinq nouveaux marchés intégrés figure le Gabon, qui devient ainsi une nouvelle terre d’expansion pour la banque britannique. Une avancée qui confirme que Libreville attire toujours l’attention des grands acteurs financiers malgré un environnement africain de plus en plus compétitif.
Avec ce rapprochement, Standard Chartered renforce son empreinte en Afrique centrale et élargit sa couverture à 29 pays. Pour les entreprises et institutions locales, cela se traduit par un accès direct à des services de gestion de trésorerie modernes, capables de fluidifier leurs opérations transfrontalières et de répondre aux standards internationaux. C’est aussi une manière de combler un vide laissé par d’autres banques européennes en retrait du marché africain.
Pour l’économie gabonaise, ce partenariat ouvre une fenêtre stratégique. Le pays cherche à diversifier ses sources de financement et à attirer de nouveaux capitaux, notamment dans les secteurs pétrolier, minier et agro-industriel. L’arrivée de Standard Chartered dans ce dispositif tombe à point nommé, au moment où Libreville met en avant son ambitieux plan d’investissements estimé à plus de 3300 milliards de fcfa en 2026. Un niveau inédit. Les opérateurs privés y voient déjà une opportunité. Un système bancaire mieux connecté au réseau international peut faciliter l’arrivée de nouveaux investisseurs et donner davantage de visibilité aux grands projets d’infrastructures. La présence renforcée d’une banque de premier plan comme Standard Chartered pourrait aussi pousser la concurrence locale à revoir ses offres pour rester compétitive.
Au-delà du symbole, cette annonce repositionne le Gabon comme une place bancaire qui compte dans la sous-région. Là où certains voyaient un marché de niche, Standard Chartered parie sur un pays en mutation et décidé à se donner les moyens de son attractivité. Libreville compte bien capitaliser sur cette dynamique pour affirmer sa stature financière en Afrique centrale.
