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Gabon : un jeune tiktokeur arrêté après avoir incité au meurtre d’Oligui Nguema 

le coup de coeur

Depuis quelques jours,  Jules Ngoma est aux mains des services de la contre-ingérence. Et pour cause, il y a quelques jours, le jeune homme appelait d’une manière à peine voilée au meutre de l’actuel Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema dans un contenu publié sur le  réseau social. Cette vidéo devenue virale a alerté immédiatement les services de la sécurité nationale et a entraîné son arrestation . Le jeune homme risque gros après cette sortie malencontreuse vis-à-vis de la première autorité du pays. 

Des propos incitant au meurtre

Auteur de plusieurs vidéos sur son compte Tiktok, Jules Ngoma poste régulièrement des sujets d’actualité,  de divertissement qui permettent à ses abonnés de se délasser l’esprit après de longues journées de travail. Mais sa dernière vidéo datant du 11 mars n’est pas passée sous silence. Le jeune homme âgé d’une vingtaine d’années a manqué de retenue dans des propos menaçant l’intégrité physique et la vie du président de la Transition. Alertés par cette sortie malencontreuse envers un Chef d’État, les services de sécurité ont procédé à son arrestation et l’ont amené dans leur locaux pour qu’il réponde de ses actes. 

La famille du jeune homme tente des actions pour exhorter les autorités actuelles à relaxer leur fils. Sa sœur aînée visiblement émue par la situation appelle à la clémence du Chef de l’État sur sa page Tik Tok signée Mr wu & rim : « On fait [la famille]  cette vidéo pour demander pardon. On sait tous, on a vu tous la vidéo, on a vu tous les commentaires qui ont été laissés, il n’a pas compris », se désole-t-elle face à la  situation, avant de poursuivre « ce n’est pas un mauvais grand-frère »

La « tiktosphère » divisée

D’ors et déjà les avis sur l’affaire de Jules Ngoma sont partagés. Certains estiment qu’il a voulu comme à son habitude s’amuser à dépeindre la sécurité rapprochée du Chef de l’État, là où d’autres pensent que les propos sortis à l’encontre d’un Chef d’État sont graves et passibles d’un emprisonnement. La libération de la parole sur Tik Tok a-t-elle  trop vite  fait de fabriquer la banalisation de l’irrationnel ? Des mesures doivent être prises pour sensibiliser la jeunesse gabonaise et l’appeler à plus de responsabilité.

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