Joseph Lapensée Essingone, candidat à la présidentielle du 12 avril prochain, poursuit sa campagne sur le terrain à Libreville en se rapprochant des citoyens qu’il espère représenter. Après avoir démarré sa campagne le 29 mars par une visite à la Fraternité Saint-Jean, il a consacré le lendemain à s’entretenir avec les commerçants de plusieurs marchés de la capitale, afin de mieux comprendre leurs défis et aspirations.

« La campagne n’est pas un moment de fête. On n’est pas là pour célébrer quelque chose. Cependant, c’est un moment où on doit prendre conscience, revisiter nos comportements, faire le point et établir un bon diagnostic pour identifier ce qui n’a pas fonctionné dans le pays et ainsi se projeter dans l’avenir », a-t-il affirmé, soulignant ainsi une approche pragmatique centrée sur l’écoute et l’observation directe des réalités socio-économiques.

Les échanges avec les commerçants des marchés de Mont-Bouet, Nkembo, marché Bananes et Nzeng-Ayong ont révélé des attentes pressantes, notamment en matière d’emploi pour la jeunesse et d’amélioration des conditions de travail. Sabine Nyaré, représentante des commerçantes du marché Bananes, a exprimé clairement : « Ce que nous voulons, c’est le travail pour nos enfants et de meilleures conditions de travail pour nous. Quand vous serez élu, ne nous oubliez pas ».

En réponse, Essingone a mis en avant le rôle indispensable des commerçants dans l’économie locale et s’est engagé, en cas de victoire, à construire de nouveaux espaces commerciaux tout en réhabilitant les infrastructures existantes, promouvant ainsi un meilleur cadre de travail. Il a également articulé les piliers de son programme, tels que la restauration de l’autorité de l’État et le renforcement des entités locales, pour garantir une gestion plus efficace et équitable du pays.

Cette campagne de proximité vise à établir un lien direct et authentique avec les électeurs, en plaçant leurs préoccupations au centre de la démarche électorale. Par cette approche, Joseph Lapensée Essingone espère non seulement séduire les électeurs, mais également bâtir une gouvernance qui reflète véritablement les besoins des citoyens.