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Le Gabon fait dialoguer les cultures : Traduction en 13 langues de la série Le chic, le choc et l’échec

le coup de coeur

Septembre s’annonce comme un mois décisif pour la culture gabonaise. La série Le chic, le choc et l’échec, produite par Jérémie Tchoua, franchit une étape majeure avec sa diffusion prochaine sur TV5MONDEplus dans 26 pays et en 13 langues. Une percée historique pour le cinéma gabonais qui démontre, une fois de plus, que la traduction est bien plus qu’un simple outil technique : elle est un véritable passeur culturel.

Traduire pour partager une mémoire collective

Chaque langue porte en elle un imaginaire, une manière d’habiter le monde. Traduire une œuvre cinématographique, c’est offrir au spectateur d’un autre horizon non seulement les dialogues, mais aussi les nuances émotionnelles, les références sociales et l’épaisseur culturelle d’une société. Avec Le chic, le choc et l’échec, le Gabon propose au monde une plongée dans des réalités sociales complexes : la corruption, la manipulation, le harcèlement sexuel. Son récit en choeur révèle des voix parallèles qui forment un tableau collectif de problématiques universelles, certes, mais exprimées à travers un prisme gabonais qui en renouvelle l’approche et l’inscrive dans la symphonie universelle. La traduction devient ainsi le pont qui permet de rendre audible ces récits tout en respectant leur ancrage local.

Une œuvre comme vitrine culturelle

L’internationalisation de la série consacre le cinéma gabonais comme acteur de la scène audiovisuelle mondiale. Elle confère à ses créateurs, acteurs et techniciens une visibilité inédite et offre aux spectateurs étrangers une immersion dans une société dont les dynamiques sont souvent méconnues. La traduction n’édulcore pas le propos : elle le rend transmissible. Elle garantit que le message ne se perd pas dans les frontières linguistiques mais trouve écho dans la diversité des cultures qui vont désormais s’approprier la série.

Ce rayonnement n’est pas seulement une victoire artistique. C’est une démonstration que le patrimoine audiovisuel africain, longtemps marginalisé dans les circuits de diffusion mondiaux, peut dialoguer d’égal à égal avec les grandes industries. À travers Le chic, le choc et l’échec, le Gabon devient narrateur de sa propre histoire, offrant une alternative aux récits souvent produits de l’extérieur. Et grâce à la traduction, cette voix trouve un espace d’écoute élargi. Ainsi, chaque spectateur — qu’il soit en Europe, en Asie ou en Amérique — reçoit un fragment de l’expérience gabonaise dans ses propres mots, tout en étant invité à découvrir une autre manière de penser, de sentir et de vivre.

Un horizon pour le cinéma africain

La diffusion multilingue de la série sur TV5MONDEplus ouvre la voie à de nouvelles ambitions pour le cinéma africain. Elle rappelle que la traduction, lorsqu’elle est respectueuse et fidèle aux sensibilités locales, n’efface pas la singularité d’une culture mais l’amplifie.

C’est dans cette dynamique que le cinéma gabonais s’affirme aujourd’hui comme un acteur incontournable de la circulation culturelle mondiale, démontrant que l’art, lorsqu’il est bien accompagné par la traduction, peut abolir les distances et rapprocher les peuples. 

Chers lecteurs, nous vous souhaitons un bon visionnage. 

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