Le président de la Transition, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a récemment marqué un tournant significatif dans la lutte contre l’insalubrité au Gabon. Lors d’une visite à la Mairie de Libreville ce 5 août 2024, il a remis du matériel dédié à la collecte des ordures ménagères, soulignant ainsi l’engagement de son administration envers un développement urbain durable.

Accompagné des membres du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) et du gouvernement de la Transition, le Chef de l’État a souligné que l’un des objectifs stratégiques du CTRI est de rendre les villes gabonaises propres, modernes et prospères. Pour atteindre ce but, il a mis à disposition 30 camions bennes et 6 000 bacs à ordures ménagères destinés à Libreville et aux autres provinces. « Pour y parvenir et grâce au soutien de tous, le CTRI a décidé de lutter contre l’insalubrité. Aussi, il met à la disposition des Délégations Spéciales de Libreville et des villes de l’intérieur du pays 30 camions bennes qui permettront aux agents municipaux de remplir efficacement leurs missions de nettoyage de l’espace public commun. A cette dotation de moyens roulants, il faut ajouter 6.000 bacs à ordures ménagères qui seront déployés dans Libreville et toutes les autres provinces », a souligné le Chef de l’État.

Des moyens concrets pour une propreté durable

Ce matériel se révélera essentiel pour les villes comme Libreville, Franceville, Port-Gentil, et Oyem, fournissant aux agents municipaux les moyens nécessaires pour améliorer significativement le nettoyage de l’espace public. Ce geste traduit une volonté tangible de lutter contre l’insalubrité et de promouvoir un environnement sain. « J’invite donc les Délégués Spéciaux, non seulement à sensibiliser en permanence les populations, mais également, à sanctionner tous ceux qui brilleront par un incivisme assumé », a fermement renchéri le général-président.

Le président de la Transition a exhorté les délégués spéciaux à sensibiliser en permanence les populations et à sanctionner tout acte d’incivisme. Il a mis l’accent sur la nécessité de voir les gestes inciviques, tels que jeter des ordures sur la voie publique, comme des délits. De même, la collecte d’épaves de voitures et le stationnement anarchique doivent être strictement contrôlés. Car « jeter les ordures sur la voie publique doit être considéré comme un délit. Collectionner les épaves de voitures sur la voie publique doit être sanctionné. Stationner de manière anarchique ne devrait plus être toléré », a précisé le président de la Transition.

Un appel à la responsabilité collective

Le discours du président Oligui ne laisse aucune place à l’ambiguïté : la lutte contre l’insalubrité est une priorité nationale et chacun doit y contribuer. Incorporant la notion de devoir citoyen, il a rappelé que même lui, en tant que Chef de l’État, a la responsabilité de participer à la propreté de son environnement.

Son message est clair : pour la restauration des institutions et l’amélioration de la qualité de vie, un environnement sain est indispensable. Cet appel à la responsabilité collective et aux bonnes pratiques civiques marque une volonté de transformer le paysage urbain gabonais. La célèbre phrase « Libreville est belle, n’en faites pas une poubelle » résonne comme un mantra pour l’ensemble de la population. Parce que « la Restauration de nos Institutions passe également par un bon environnement totalement assainit. Libreville est belle, n’en faites pas une poubelle », a rappelé le Chef de l’État aux délégués spéciaux.

Avec cet élan vers le développement durable, le Gabon se dresse comme un exemple à suivre en Afrique en matière de gestion des déchets et d’assainissement urbain. Ce mouvement inscrit indéniablement le pays sur une trajectoire de modernité et de prospérité durable.