Lors d’une conférence de presse tenue le 25 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, a détaillé les préparatifs pour le référendum constitutionnel imminent au Gabon. Annoncé comme un jalon d’importance nationale, ce scrutin sera méticuleusement supervisé par 89 commissions réparties à travers le pays, renforcées par 15 commissions dédiées aux représentations diplomatiques à l’étranger.
Le calendrier de la campagne référendaire a été confirmé : elle se tiendra du 6 au 15 novembre, précédant le jour du vote fixé au 16 novembre 2024. Durant cette période, les listes électorales seront accessibles au public et les cartes d’électeurs distribuées.
Pour exercer leur droit de vote, les citoyens gabonais doivent figurer sur les listes électorales et présenter soit une carte d’électeur, soit une carte nationale d’identité (que celle-ci soit ancienne ou nouvelle), ou un passeport. Cette flexibilité dans la réglementation vise à assurer une participation la plus large possible.
Le vote s’articulera autour de deux choix clairs : un bulletin vert pour un « oui » à la nouvelle constitution, et un bulletin rouge pour un « non », en réponse à la question : « Approuvez-vous la nouvelle constitution ? »
Immongault a par ailleurs souligné que le nombre total d’électeurs inscrits sera révélé après l’affichage des listes. Il a également encouragé les titulaires de la nouvelle carte nationale d’identité électronique à retirer leur document auprès des services de la DGDI, anciennement CEDOC.
Cette phase finale de préparation marque un tournant crucial dans l’évolution politique du Gabon, avec l’espoir d’un engagement citoyen renforcé pour définir l’avenir constitutionnel du pays. L’attention nationale et internationale reste donc braquée sur ce processus électoral essentiel.