Axel Stophène Ibinga Ibinga entend transformer la gouvernance économique du Gabon en engageant des réformes ambitieuses dans plusieurs domaines. Le candidat à la présidentielle de 2025 mise sur une réduction du train de vie de l’État et une révision de la gestion de la dette pour remettre le pays sur la voie d’une croissance soutenue. Il affirme que le Gabon a besoin d’une nouvelle approche de la gouvernance publique pour faire face aux défis économiques actuels. Cela passe par une gestion plus rationnelle des ressources publiques et un accent sur les investissements productifs plutôt que sur les dépenses récurrentes.

L’un des objectifs principaux de son programme est la réduction des effectifs de la fonction publique, actuellement jugés trop élevés par le candidat. Avec plus de 120000 agents publics, Axel Ibinga Ibinga estime qu’il faut rationaliser la fonction publique pour réduire les coûts liés à la gestion administrative. L’idée est de favoriser la création d’emplois dans le secteur privé, afin de stimuler l’entrepreneuriat et de réduire la dépendance à l’emploi public. Cette réforme vise à alléger les dépenses de l’État, tout en réorientant les ressources vers des secteurs stratégiques tels que l’éducation, la santé et les infrastructures. Une fonction publique plus performante et mieux rémunérée pourrait également être un levier pour la modernisation de l’administration.

Concernant la gestion de la dette, Axel Ibinga propose une réévaluation complète de la dette extérieure et intérieure du Gabon, en vue de programmer une politique d’investissement plus raisonnée et de mieux ajuster les priorités budgétaires. Il plaide également pour une gouvernance plus transparente et plus efficace, à travers la mise en œuvre d’un audit des conventions fiscales et des régimes d’exonération en cours. Cette initiative vise à garantir une meilleure gestion des ressources publiques et à assurer que les recettes fiscales servent véritablement les priorités nationales. Par ailleurs, la révision des contrats fiscaux dans les secteurs des ressources naturelles pourrait permettre de maximiser les recettes de l’État tout en assurant une répartition équitable des bénéfices.

Dans le même esprit, le candidat propose la réforme du secteur immobilier pour améliorer l’accès au logement. Il envisage la création d’une usine de matériaux de construction, de carrières de sable et de granite, et le financement des formations aux métiers du bâtiment, pour réduire les coûts de construction et accélérer la production de logements abordables. Ces mesures s’inscrivent dans une approche globale visant à rationaliser les coûts dans le secteur de la construction, en réduisant la dépendance aux matériaux importés et en augmentant la compétitivité de l’industrie locale. En parallèle, une réforme des politiques publiques liées à l’urbanisme et à la planification des infrastructures devrait permettre de mieux répondre aux besoins de la population en matière de logements, en particulier pour les jeunes et les ménages à faibles revenus.

Axel Ibinga Ibinga entend donc moderniser l’économie gabonaise en réformant la gestion des finances publiques et en créant des conditions favorables à l’entrepreneuriat, tout en réorientant les dépenses publiques vers des investissements plus stratégiques et plus productifs. Ces réformes devraient non seulement alléger les finances publiques, mais aussi permettre au Gabon de se redresser économiquement, en stimulant la croissance et la diversification du tissu économique national.