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Référendum 2024 : la campagne est lancée au Gabon et à l’étranger

le coup de coeur

Ce mercredi 6 novembre a débuté la campagne du référendum pour l’adoption ou le rejet du projet constitutionnel élaboré par les autorités de la Transition dans le cadre de la restauration des institutions voulue par les autorités militaires au pouvoir. Équipes et   états-majors des différentes composantes sociopolitiques affairées à aller sur le terrain pour convaincre l’électorat gabonais du bien fondé ou non  de ces textes, s’apprêtent  à vivre un marathon de dix jours durant lesquels, ils devraient tour à tour mettre sur table les arguments nécessaires au ralliement de la cause du «Oui» et du «Non». 

Dix jours pour convaincre les électeurs

Ce sera probablement l’exercice le plus difficile auquel devront se soumettre les équipes déployées pour la campagne référendaire. Du côté du «Oui» comme du «Non» les arguments existent. Mais en dépit des enjeux dans chaque camp, il faudra tout de même que les antagonistes s’emploient au nom de l’intérêt supérieur de la nation, à persuader les Gabonais de se déplacer pour aller voter massivement. Car la participation à ce référendum sera minutieusement scrutée par les partenaires internationaux qui jusque-là,  accompagnent sans ambages la transition politique au Gabon.

Il s’agit notamment de l’Union européenne, de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEAC), des bailleurs de fonds et des pays amis qui regardent avec intérêt le déroulement de l’actualité au Gabon. Ces équipes de campagne ont un rôle clé surtout en ce qui concerne l’issue du scrutin. 

Chaque «voix compte» pour Oligui Nguema

Durant son discours prononcé à la veille  de cette campagne référendaire, le président de la Transition a appelé les Gabonais à participer à cette nouvelle étape historique pour le pays, car pour la première fois, les électeurs seront convoqués pour choisir eux-mêmes de consentir à la nouvelle législation gabonaise ou de la rejeter. Brice Clotaire Oligui Nguema et son comité de transition pensent que cette première expérience est un test à réussir absolument, d’autant que cela permettra de crédibiliser cette période exceptionnelle que traverse le pays sur le plan politique.

Outre cet aspect, le référendum aidera à pavoiser les chemins qui mèneront à la normalité constitutionnel du Gabon. En ce sens que  cette échéance donnera le ton des autres campagnes électorales sur le plan organisationnel. En définitive, pour le Chef de l’État,  la voix du «Oui» ou du «Non» participe à rehausser le débat public, car la contradiction participe également au pluralisme politique. 

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