C’est une grosse claque pour la ministre de la Communication, Laurence Ndong, et les responsables du ministère du Budget ! Alors qu’ils voulaient ponctionner une partie des 500 millions de fcfa promis à la presse privée par le président de la Transition, la présidence de la République a sifflé la fin de la récréation. Et de quelle manière. Lors de sa conférence de presse du 20 février 2025, le Porte-parole Max Olivier Obame a été on ne peut plus clair : la subvention, c’est 500 millions, point final. Pas question de retrancher un centime.
Un véritable camouflet
C’est un vrai camouflet pour Laurence Ndong qui, quelques jours plus tôt, affirmait avec aplomb, selon le directeur de publication du Mbandja Guy Pierre Biteghe, que 15% de cette enveloppe iraient dans une « réserve obligatoire » et que 10% serviraient à financer les travaux de la commission chargée de la répartition. Des explications qui n’ont manifestement pas convaincu au plus haut sommet de l’État, puisque la présidence a tout simplement balayé cette idée d’un revers de main.
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Et ce n’est pas tout : les responsables du ministère du Budget, qui semblaient d’accord avec cette retenue, sont eux aussi dans le viseur. Pour la présidence, il est hors de question que des techniciens « fassent leurs calculs habituels » et grignotent la somme initialement promise. Max Olivier Obame a été tranchant : « Nous n’avons pas besoin d’aller chercher des gens pour une commission qui prendra 42 millions ».
Un engagement du général Oligui Nguema
Les médias, de leur côté, avaient déjà commencé à monter au créneau. Guy Pierre Biteghe, directeur de publication du journal Le Mbandja, avait publiquement dénoncé ce qu’il considérait comme un « détournement pur et simple ». Il faut croire que la présidence partage cette lecture de la situation. Pour elle, pas question de jouer avec l’engagement pris par le Général Brice Oligui Nguema.
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Avec cette prise de position, le message est limpide : la présidence ne laissera personne amputer la subvention destinée à la presse privée. Ce rappel à l’ordre met Laurence Ndong et le ministère du Budget dans une position inconfortable. Reste à voir comment ils vont justifier ce cafouillage, et surtout, si des conséquences suivront pour ceux qui ont voulu jouer avec les chiffres… et la parole du président de la transition qui « n’a pas donné 500 millions moins 42 millions ».
