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Woleu-Ntem : Oyem-Medzeng, ce bout de route de 40 km qui change tout !

le coup de coeur

Longtemps relégué aux marges, le Woleu-Ntem n’en finit plus de prendre sa revanche. Et ce n’est pas une formule. L’axe Oyem-Medzeng, longtemps réduit à une piste défoncée, devient aujourd’hui l’un des chantiers les plus emblématiques de la transition gabonaise. Là où il n’y avait que boue et poussière, c’est désormais le béton, l’asphalte et la promesse d’un renouveau qui prennent racine.

Un projet lancé en décembre 2023

Lancé officiellement par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, le 23 décembre 2023 alors président de la Transition, ce projet de bitumage de 37 à 40 km relie Oyem à Medzeng, aux portes de Mongomo en Guinée équatoriale. Deux ans de travaux, 30,9 milliards de fcfa entièrement financés par l’État, des ponts, des buses, une double voie pensée pour durer même en saison des pluies. Ce n’est pas une simple route, c’est une colonne vertébrale politique.

Dans les villages du canton Kyé jusqu’à Adzague Ngone, les moteurs ronronnent sur du bitume neuf. © D.R.

En effet, cette fois, les choses bougent vraiment. Plus de 10 km sont déjà livrés. Dans les villages du canton Kyé jusqu’à Adzague Ngone, les moteurs ronronnent sur du bitume neuf. Les enfants jouent au bord de la chaussée comme on redécouvre un pays. Partout, les témoignages s’accumulent : « On pensait ne jamais voir ça de notre vivant », souffle un habitant. Le trafic augmente, les camions circulent, les taxis refont leur apparition. Le silence des années d’abandon est rompu.

Une dotation exceptionnelle en matériel livrée en février

Le chantier, pourtant mal parti, a été remis sur les rails sous pression gouvernementale. Les entreprises adjudicataires, notamment la chinoise CFHEC, ont dû accélérer après des mois d’inertie. Et pour assurer la continuité, une dotation exceptionnelle en matériel d’entretien routier a été livrée au Woleu-Ntem en février 2025, une première depuis plus de quinze ans. Un signal fort que Libreville ne peut plus ignorer le Nord.

Le Woleu-Ntem s’équipe, s’éclaire et semble s’ouvrir de nouveau à la modernité. © D.R.

Mais l’affaire va bien au-delà de la route. À Oyem même, 44 km de voiries urbaines sont en pleine réhabilitation pour 7 milliards de fcfa. Des minibus à prix social sillonnent désormais la ville. Des lampadaires flambant neufs, aux couleurs nationales, ont été installés dans les artères principales. Une caserne de sapeurs-pompiers moderne est en chantier. Le Woleu-Ntem s’équipe, s’éclaire, s’ouvre, et c’est tout le septentrion qui affirme son ambition.

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