La décision du Gabon de finaliser l’acquisition d’Assala Energy marque une étape importante pour le pays, désireux de renforcer sa position dans le secteur énergétique. Pour parvenir à ses fins, le Gabon a fait appel à Norton Rose Fulbright, un cabinet d’avocats réputé dans le domaine de l’énergie. Toutefois, le choix de ce cabinet amène son lot de controverses en raison de son association passée avec Noureddin Bongo Valentin, fils de l’ex-président déchu Ali Bongo Ondimba.
La Gabon Oil Company (GOC), acteur clé dans cette transaction, a récemment affiché ses ambitions lors d’un forum énergétique à Paris, réitérant son engagement envers cette acquisition initiée en novembre dernier. La présence de la GOC sur la scène internationale souligne l’importance stratégique de ce projet pour le Gabon. Afin de surmonter les obstacles financiers et juridiques, le Gabon a fait appel à Norton Rose Fulbright, notamment connu pour son expertise globale et ses réseaux dans le secteur énergétique.
Avec l’appui de la Banque panafricaine Premier Invest, dirigée par le Camerounais René Awambeng, le Gabon espère mobiliser les ressources nécessaires pour finaliser cette acquisition. René Awambeng, fort de son expérience à Afreximbank, apporte une dimension financière solide à cette collaboration. Cette synergie entre un prestigieux cabinet juridique et une banque panafricaine de premier plan pourrait s’avérer être un atout majeur pour la réussite de l’opération.
Cependant, l’association entre le Gabon et Norton Rose Fulbright n’est pas sans susciter certaines réserves. Le passé du cabinet avec Noureddin Bongo Valentin, souvent associé à des transactions controversées, reste dans les mémoires. Dans ce contexte, les autorités gabonaises devront faire preuve de transparence et de diligence pour dissiper les doutes et instaurer un climat de confiance.
La perspective de finaliser l’achat d’Assala Energy est indicatrice d’une volonté de renouveau et de dynamisme de la part du Gabon. Néanmoins, les interrogations autour de ce partenariat restent présentes. La transparence dans la gestion de cet accord et la capacité des parties prenantes à naviguer habilement dans ce paysage complexe seront déterminantes pour le succès de cette entreprise.
En somme, la collaboration entre le Gabon, Norton Rose Fulbright, et la Banque panafricaine Premier Invest représente une tentative audacieuse de transformer le secteur énergétique du pays. Si les défis sont nombreux, la mobilisation de ces experts pourrait bien permettre de surmonter les obstacles. Toutefois, seule une gestion rigoureuse et transparente pourra garantir que les doutes s’estompent et que cette acquisition devienne un symbole de succès pour le Gabon.