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La SNBG revient à nouveau à l’Etat gabonais pour redynamiser le secteur forestier

le coup de coeur

Le Gabon a amorcé un tournant décisif pour son économie en reprenant le contrôle de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG). Le 30 décembre 2024 à Libreville, lors d’une cérémonie officielle au palais Rénovation, la société a été restituée à l’État. Jadis un pilier de l’industrie forestière gabonaise, la SNBG a traversé une période tumultueuse entre 2011 et 2019 sous le régime d’Ali Bongo. Avec ce retour sous contrôle étatique, les dirigeants du pays, sous la direction du président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, visent une réaffirmation de la souveraineté économique nationale.

Une gestion durable et responsable

Le secteur forestier gabonais retrouve ainsi un élan de revitalisation. En 2018, la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) avait repris les rênes de la SNBG, sans réussir à atteindre les objectifs fixés. « Ce geste témoigne de notre détermination à protéger nos ressources, à les gérer avec responsabilité et à en faire un moteur pour le développement de notre pays« , a souligné le président de la Transition en conclusion de la cérémonie de réception des actes. 

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Le général Oligui a déclaré que cette reprise marque « le retour à une gestion maîtrisée et durable de notre patrimoine naturel« , soulignant l’engagement envers les générations futures et la nécessité de répondre aux attentes du peuple gabonais. Cette situation offre ainsi un nouvel élan pour le secteur forestier national. Le ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, a également affirmé que « ce geste représente bien plus qu’une signature. C’est une promesse de renouveau pour notre secteur forestier, un appel à l’efficience et à la transparence dans la gestion de nos ressources. »

Cette réappropriation de la SNBG est un jalon essentiel pour le Gabon dans sa quête de redéfinition de la souveraineté économique. Elle affirme l’intention de garantir une gestion autonome et pérenne des ressources forestières. « Cet acte symbolise notre volonté de renforcer nos institutions et de garantir une gestion durable de notre patrimoine« , ont ajouté les autorités de la transition, mettant en avant l’importance de cette démarche.

Vers un modèle de gestion durable et efficace

La signature du protocole d’accord entre la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) et l’État gabonais a été faite en présence des figures clés du gouvernement, notamment le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, et le ministre des Eaux et Forêts, Ntossui Allogo, accompagné du directeur général de la GSEZ, Igor Simard. Cet accord pose les bases d’un renouveau pour le secteur forestier et d’un engagement vers une gestion efficace et transparente. Toutefois, Maurice Ntossui Allogo précise « la nécessité de transformer la SNBG en un modèle de gestion durable« , évoquant des enjeux tels que la modernisation des infrastructures et la création d’emplois pour les Gabonais.

Fondée en 1976, la SNBG a longtemps été un acteur central de l’industrie forestière du Gabon, spécialisé dans le commerce et l’exportation des grumes d’Okoumé jusqu’à 2009. Toutefois, des difficultés économiques ont surgi suite à l’interdiction gouvernementale d’exporter des grumes, menant à une prise en main par la GSEZ en 2018.

Un futur riche en promesses pour l’économie nationale

Sous l’initiative du président Oligui Nguema, le Gabon a récemment racheté d’autres entreprises stratégiques telles qu’Assala Energy et Fly Gabon. Avec la renationalisation de la SNBG, le pays ambitionne de renforcer son statut de leader en préservation de la biodiversité tout en optimisant la transformation locale du bois, accentuant ainsi le potentiel économique national. « Chaque action que nous menons vise à repositionner le Gabon comme un acteur majeur et souverain de son développement et environnemental« , a conclu le ministre des Eaux et Forêts, soulignant une vision ambitieuse d’un avenir prospère pour le Gabon.

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