Le projet ambitieux de « Libreville 2 » avance à grands pas après un accord financier majeur signé lors du 2e forum Gabon-Chine à Pékin. Avec une contribution chinoise de 830 milliards de fcfa, ce projet vise à déployer une nouvelle capitale moderne et stratégique à Andem, département du Komo Kango, un développement crucial dans la stratégie urbanistique du Gabon.
L’initiative de créer une deuxième capitale reflète la volonté de désengorger Libreville tout en répondant aux besoins croissants en infrastructures modernes. Le projet inclut la construction d’un aéroport, d’un centre hospitalier, ainsi que d’hôtels et de bâtiments administratifs de pointe. Cette transformation urbaine témoigne de l’engagement du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, et du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à moderniser et décongestionner la capitale actuelle.
Collaboration sino-gabonaise
Le mémorandum signé constitue le pilier du financement, démontrant la confiance et le partenariat solide entre le Gabon et la Chine. Cette coopération devrait non seulement catalyser le développement économique, mais aussi favoriser la création d’emplois locaux et diversifier l’économie. C’est une opportunité de bâtir sur l’expertise et les ressources financières chinoises tout en renforçant les infrastructures du Gabon.
Impact écologique et social
Le projet intègre une approche innovante de valorisation des ressources ligneuses locales. Avant la construction, les essences de bois commercialisables sont identifiées pour équilibrer développement économique et préservation écologique, une mesure saluée par le ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo.
« Libreville 2 » incarne une vision de croissance durable et inclusive pour le Gabon. Grâce au soutien chinois, cette nouvelle capitale va non seulement redéfinir le paysage urbain du Gabon, mais elle promet aussi de devenir un centre névralgique qui attirera investissements et dynamisme économique. Ce projet marque un tournant dans la modernisation des infrastructures nationales, positionnant le Gabon comme un modèle de développement urbain en Afrique centrale.








