L’administration gabonaise fait face à un défi significatif dans la gestion des indemnités de rupture pour les agents de la main-d’œuvre non permanente (MONP). Consciente des contentieux coûteux qui en découlent, la Direction générale du Budget et des finances publiques (DGBFIP) a organisé un atelier le 13 août 2024, réunissant divers acteurs clés pour explorer des solutions durables.
Au cœur des discussions, la « Vulgarisation des approches de liquidation des indemnités de rupture » sert de point focal. L’objectif : anticiper les différends litigieux tout en assainissant les finances publiques. La tâche n’est pas mince, car elle exige un équilibre délicat entre conformité légale et efficacité budgétaire.
Lidwine Oyeni-Amoni, Directrice générale adjointe de la DGBFIP, a insisté sur une implication « totale, active et constructive » des participants. Avec cet engagement, l’espoir est de développer une méthode de calcul des indemnités qui respecte les normes tout en optimisant les dépenses publiques.
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Jean-Jacques Bouka Bouka, directeur de la Solde, et ses collègues, en collaboration avec les inspecteurs du Travail, s’attèlent à intégrer des modifications légales nécessaires. Tandis que Roméo Bakakas Lipoye, inspecteur principal du Travail, a souligné l’importance de mettre en conformité ces calculs pour réduire les pertes financières que subit l’État.
Les carrières touchées par ces réformes comprennent des ppstes tels que chauffeurs, agents d’entretien et ouvriers, cruciaux pour l’économie mais souvent sujets à des statuts précaire. Le résultat de cet atelier pourrait transformer une gestion chaotique en processus transparent et prédictif, limitant ainsi les recours juridiques onéreux et apportant une stabilité bienvenue.
Enfin, cette initiative pourrait marquer le début d’une évolution significative dans la gestion des ressources humaines de l’État gabonais, une promesse de rigueur économique et de rectitude légale, si toutes les parties parviennent à s’accorder sur les mesures à adopter.