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OIF : Niger et Burkina Faso actent leur rupture avec la Francophonie

Le gouvernement du Niger a officialisé, le 17 mars dernier, son retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Dans une lettre adressée aux ambassadeurs du pays, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Laouali Labo, a annoncé cette décision souveraine, qui marque un tournant dans la relation entre Niamey et l’organisation. Cette annonce intervient après la suspension du Niger de l’OIF en raison du coup d’État militaire du 26 juillet 2023 ayant renversé Mohamed Bazoum.

L’Alliance des États du Sahel

Dans le même sillage, le Burkina Faso a lui aussi amorcé une démarche similaire. Oria Vande Weghe, directrice de la communication et porte-parole de l’OIF, a confirmé cette volonté des autorités burkinabè sur TV5 Monde. Toutefois, aucun communiqué officiel de Ouagadougou n’a encore été publié. Ces retraits traduisent une dynamique plus large portée par l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Niger, le Burkina Faso et le Mali, qui cherchent à s’affranchir de l’influence française et des structures qu’ils jugent héritées du passé colonial.

Le cas du Mali est d’ailleurs scruté de près. Membre clé de l’AES, Bamako pourrait emboîter le pas à ses alliés. « Bien entendu, les gens s’attendent peut-être à ce que le Mali suive », a concédé Oria Vande Weghe, tout en précisant qu’aucune démarche officielle n’avait encore été entreprise.

Rôle et influence de l’OIF aujourd’hui

L’OIF, créée en 1970, rassemble aujourd’hui 93 États et gouvernements, et vise notamment à promouvoir la langue française et le dialogue politique. Mais ces récentes décisions témoignent d’une remise en cause grandissante du rôle et de l’influence de l’organisation en Afrique de l’Ouest.

À la différence du Niger et du Burkina Faso, le Gabon, lui aussi dirigé par un régime issu d’un coup d’État, maintient pour l’instant son appartenance à l’OIF. Pourtant, le pays a été suspendu de l’organisation en août 2023, à la suite du renversement d’Ali Bongo par les militaires. Cette suspension, qui n’a pas entraîné de rupture officielle, soulève des questions sur la position gabonaise à moyen terme.

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Le gouvernement du Niger a officialisé, le 17 mars dernier, son retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Dans une lettre adressée aux ambassadeurs du pays, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Laouali Labo, a annoncé cette décision souveraine, qui marque un tournant dans la relation entre Niamey et l’organisation. Cette annonce intervient après la suspension du Niger de l’OIF en raison du coup d’État militaire du 26 juillet 2023 ayant renversé Mohamed Bazoum.

L’Alliance des États du Sahel

Dans le même sillage, le Burkina Faso a lui aussi amorcé une démarche similaire. Oria Vande Weghe, directrice de la communication et porte-parole de l’OIF, a confirmé cette volonté des autorités burkinabè sur TV5 Monde. Toutefois, aucun communiqué officiel de Ouagadougou n’a encore été publié. Ces retraits traduisent une dynamique plus large portée par l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Niger, le Burkina Faso et le Mali, qui cherchent à s’affranchir de l’influence française et des structures qu’ils jugent héritées du passé colonial.

Le cas du Mali est d’ailleurs scruté de près. Membre clé de l’AES, Bamako pourrait emboîter le pas à ses alliés. « Bien entendu, les gens s’attendent peut-être à ce que le Mali suive », a concédé Oria Vande Weghe, tout en précisant qu’aucune démarche officielle n’avait encore été entreprise.

Rôle et influence de l’OIF aujourd’hui

L’OIF, créée en 1970, rassemble aujourd’hui 93 États et gouvernements, et vise notamment à promouvoir la langue française et le dialogue politique. Mais ces récentes décisions témoignent d’une remise en cause grandissante du rôle et de l’influence de l’organisation en Afrique de l’Ouest.

À la différence du Niger et du Burkina Faso, le Gabon, lui aussi dirigé par un régime issu d’un coup d’État, maintient pour l’instant son appartenance à l’OIF. Pourtant, le pays a été suspendu de l’organisation en août 2023, à la suite du renversement d’Ali Bongo par les militaires. Cette suspension, qui n’a pas entraîné de rupture officielle, soulève des questions sur la position gabonaise à moyen terme.

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