Dans la quiétude apparente du centre-est du Gabon, un drame bouleversant s’est déployé ce 3 octobre 2024, secouant le village d’Otouma et ses environs. Trois vies ont été fauchées dans un accident tragique survenu dimanche dernier, impliquant un mastodonte de la société forestière chinoise SBO, qui s’est écrasé sur un pont en bois précaire.
L’accident s’est produit sur un chemin isolé reliant un site d’exploitation et le village d’Otouma. Ce passage, crucial pour les activités locales, a été le théâtre d’un renversement dramatique du camion, qui a mis en péril non seulement la cargaison de bois, mais surtout la vie de ses passagers. Deux des ouvriers auraient trouvé la mort sur les lieux, tandis qu’un troisième aurait succombé à ses blessures à l’hôpital de Lambaréné, apprend-on de de nos confrères de l’AGP.
Les facteurs mécaniques en cause
Selon les premières investigations, c’est une défaillance mécanique qui aurait conduit à cette tragédie. Les freins du camion, dont l’entretien semblait négligé, auraient lâché, un problème apparemment récurrent et connu de l’entreprise. Ainsi, un défaut technique vire au drame humain, soulignant une gestion potentiellement laxiste de la sécurité aérienne et logistique.
Un drapeau rouge pour La sécurité
Cet incident soulève des questions cruciales sur la sécurité des routes et des véhicules opérant dans les zones forestières du Gabon. La société SBO devra rendre compte des conditions dans lesquelles elle assure le transport de ses employés et de ses matériaux. Les appels à une réglementation plus stricte se font entendre, visant à prévenir que de tels drames ne se répètent.
En somme, au-delà de la douleur immédiate, cet accident appelle à une introspection rigoureuse sur les pratiques industrielles et la sécurisation des infrastructures routières en zones reculées. Le village d’Otouma, dans sa tristesse, devient un témoin silencieux d’une nécessité urgente de changement.