La ministre de l’Entrepreneuriat, du Commerce et des PME-PMI, Gninga Chaning Zenaba, a annoncé la reprise officielle des travaux autour de la mise en œuvre de la Carte de Commerçant, lors d’une rencontre stratégique tenue ce mardi. Une avancée majeure dans le processus de formalisation du secteur informel avec, à la clé, une rentabilité dans le tissu économique local.
Un outil clé pour structurer le commerce local
À l’arrêt depuis près d’une décennie, le projet de la Carte de commerçant refait surface avec l’ambition de mieux encadrer les acteurs du secteur informel. Conçue comme un levier de régulation, cette carte permettra non seulement d’identifier les commerçants, mais aussi de faciliter leur affiliation à la CNSS et leur enregistrement à la CNAMGS. En collaboration avec la société spécialisée Parallèl-Network (Panet), les autorités entendent doter le pays d’un dispositif numérique capable de moderniser le tissu commercial national.
Une approche numérique pour une fiscalité élargie
Ce projet s’inscrit dans une dynamique de digitalisation de l’économie. Selon les premières données exposées par le président du Conseil d’administration de Panet, Chrysostome Ekinetou, plusieurs avancées techniques ont été réalisées. La Carte de Commerçant ambitionne de renforcer la base fiscale en élargissant l’enregistrement des opérateurs commerciaux encore en marge du système formel, tout en leur garantissant un meilleur accès aux services publics et à la protection sociale.
Un engagement présidentiel pour l’économie nationale
La ministre Gninga Chaning Zenaba a souligné l’importance de cette relance, qu’elle inscrit dans la vision du Président de la République en faveur d’une économie moderne et inclusive. Elle a insisté sur la nécessité de privilégier les compétences locales dans le cadre des partenariats public-privé pour assurer la réussite durable de cette réforme. Pour le gouvernement, structurer le commerce de proximité est désormais une priorité incontournable pour une croissance équitable et partagée.