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Référendum 2024 : la plateforme «Référendum, je vote non» en campagne à Port-Gentil

le coup de coeur

L’ouverture de la campagne du référendum le 6 novembre dernier a été l’occasion pour plusieurs organisations sociales et politiques de se mobiliser sur le terrain pour expliquer aux Gabonais les tenants et les aboutissants du référendum qui aura lieu dans moins de 8 jours. La plateforme “Référendum, je vote non” et la formation politique de l’Union du peuple Gabonais (UPG) de feu Pierre Mamboundou se sont alliés pour la circonstance. Selon eux, plusieurs raisons expliquent le rejet des textes constitutionnels.

L’absence de séparation des pouvoirs au cœur du rejet

Cette plateforme estime, selon l’un de ses leaders, Marc Ulrich Malekou-Ma-Malekou,  que  les raisons qui expliquent le refus d’adopter cette nouvelle constitution est le fait de la concentration abusive  des pouvoirs législatif et  judiciaire aux seules mains de l’exécutif. D’après lui, le pouvoir législatif est «caporalisé» par le futur président de la République. Chose qui ne participe pas à équilibrer la gestion du pouvoir.

En s’opposant de fait aux prérogatives présidentielles contenues dans les nouvelles dispositions constitutionnelles, ils disent  faire barrage  à l’absolutisme constitutionnel susceptible de faire renaître l’ordre ancien au sommet de l’État. De même que la subordination de la justice à l’autorité suprême de la République, est  une entrave à l’exercice du pouvoir. Il explique :  «l’absence de séparation du pouvoir est une raison de voter non», précise-t-il.

Le panafricanisme s’invite au cœur du débat constitutionnel

Selon les mêmes leaders du mouvement, une chose apparaît curieuse dans la rédaction de la nouvelle constitution. Pour eux, le projet constitutionnel, ne définit pas une stratégie propice pour sortir des  accords de coopération avec la France (ancienne puissance coloniale du Gabon) et remettre en cause l’ordre monétaire établi : «la constitution ne met de point d’orgue à revisiter les accords de coopération avec la France qui  est le point central de la prise en otage de notre politique», explique-t-il, défendant sa posture de panafricaniste. Les leaders  qui envisageaient cette Transition comme une étape de rupture, appréhendent désormais cette hypothétique mutation du système françafricain au Gabon.

A l’issue de cette causerie politique entre dirigeants des mouvements hostiles à la nouvelle constitution et une partie des populations de Port-Gentil, il en ressort que de plus en plus  des voix récriminent  ce projet de constitution. 

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