Ce vendredi 14 juin, le Comité ad-hoc du Collectif de la Presse indignée du Dialogue national inclusif (DNI) a franchi les portes des autorités parlementaires de transition. Reçus par le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale de Transition, l’honorable Florentin Moussavou, ainsi que par le directeur de cabinet du Sénat de Transition, sous les directives de la présidente Paulette Missambo, les journalistes ont mis en lumière des maux récurrents qui gangrènent leur profession.
C’est à travers deux audiences distinctes, toutes en cette journée, que les griefs ont été déployés. Au cœur des doléances du collectif, une clameur commune : le mépris et l’arbitraire. Les journalistes ont dénoncé sévèrement le comportement du Comité d’organisation du DNI, accusé de marginaliser la presse. Un sentiment d’injustice imprégnait la voix des représentants, amplifiée par une liste d’accréditation qui, selon eux, sentait l’irrégularité.
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Ces deux importantes audiences ont fait suite à des courriers envoyés le 3 juin 2024 aux institutions concernées. Les revendications de la presse ont résonné jusqu’aux plus hauts niveaux, attirant l’attention des cabinets de ces institutions. Le mercredi 12 juin dernier, le collectif recevait des réponses, fixant ainsi la date du 14 juin pour expressément entendre leurs revendications.
En attente de réponses concrètes
Quelles sont les résolutions qui découleront de ces échanges? Pour le savoir, il faudra attendre le point de presse prévu ce lundi 17 juin 2024. Les membres du Comité ad-hoc espèrent que ces discussions aideront à renforcer les droits des journalistes et à établir des pratiques plus transparentes et équitables dans l’organisation d’événements d’envergure nationale comme le Dialogue national inclusif. Un document plus exhaustif a été remis aux autorités parlementaires, contenant les attentes du Collectif.
En somme, la scène politico-médiatique gabonaise retient son souffle, voyant dans ces rencontres une opportunité pour une revalorisation des médias locaux. Mettre fin au mépris et restaurer la confiance, tel est l’espoir vivace au sein de la presse indignée du Gabon.