La récente décision de la Fédération internationale du football association (FIFA) de contraindre la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) à verser 500 000 euros à l’ancien sélectionneur Patrice Neveu a provoqué des remous dans le paysage sportif du Gabon. Cette sanction fait suite au limogeage prématuré de Neveu, malgré un contrat en cours jusqu’en 2025.
Les résultats en dents de scie de l’équipe nationale gabonaise, sous la houlette de Neveu, ont finalement conduit à cette rupture de contrat prématurée. Avec un bilan de 12 victoires, six matchs nuls et dix défaites en vingt-neuf matchs officiels, la performance de l’équipe sous sa direction a été questionnée.
Cette affaire soulève des interrogations sur la gestion du football gabonais, mettant en lumière les défis auxquels les autorités sportives nationales sont confrontées. La nécessité pour la Fegafoot de s’acquitter des 300 millions de fcfa exigés par la FIFA soulève des enjeux financiers importants et laisse entrevoir des répercussions potentielles pour le futur du football au Gabon.