Le projet d’exploitation du gisement de fer de Bélinga est au cœur des discussions gouvernementales et industrielles. Le 8 juillet dernier, une délégation de la Société Ivindo Iron, conduite par son directeur général, Edward Kalajzic, a rencontré Mays Lloyd Mouissi, ministre de l’Économie et des Participations, pour clarifier certains points concernant la convention minière en vigueur.
Edward Kalajzic a fait état de l’avancement du projet, affirmant que les travaux d’exploitation respectent les échéances fixées. Un point important de son discours a été l’engagement d’Ivindo Iron envers les communautés locales. Plus de 85% des employés de la société et de ses partenaires sont des Gabonais, démontrant une volonté de contribuer au développement local et d’intégrer les souhaits des communautés dans le processus.
Demandes de clarification
Malgré ces progrès, Ivindo Iron fait face à des pressions internes pour obtenir des garanties de la part du gouvernement sur divers aspects fiscaux et douaniers de la convention minière. Edward Kalajzic a demandé des clarifications sur les directives et les garanties offertes par le gouvernement pour assurer des investissements stables et rentables.
Réponse du gouvernement
Le ministre Mays Lloyd Mouissi a rappelé que toutes les entreprises opérant au Gabon ont l’obligation de contribuer financièrement à la société à travers les impôts et les droits de douane. Il a souligné que les investissements ne doivent pas être conditionnés à des exonérations, mais doivent intégrer la responsabilité sociale et économique envers le pays.
Défis logistiques
Une question essentielle soulevée par le ministre a été la mise en place des infrastructures nécessaires à l’acheminement du minerai. Mays Lloye Mouissi a insisté sur l’importance des investissements logistiques, sans lesquels l’extraction minière serait inefficace et non rentable. Il a demandé à Ivindo Iron de présenter des plans concrets pour ces infrastructures à court et moyen terme.
Alors que le projet de Bélinga avance, il est crucial que les deux parties travaillent ensemble pour assurer une exploitation transparente, responsable et bénéfique pour toutes les parties prenantes, y compris les communautés locales.
