Le réveil est douloureux du côté des proches de Béatrice Nzang, ce jeudi 30 janvier. Victime des violences d’un pervers narcissique, la fondatrice de Atace Handi n’aurait pas survécu au dîner fatal organisé  par son ex-compagnon Rodrigue Minsta Menie, coach en développement personnel. Décrit comme un rendez-vous de bienveillance et de cordialité entre deux personnes qui se sont connues, l’affaire tourne à la tragédie. Hospitalisée, cette femme devenue le symbole de la cause handicapés tire sa révérence, plongeant la communauté nationale dans l’émoi et l’incompréhension. 

Béatrice Nzang, symbole de la résilience et du courage s’en va ! 

Elle avait des projets, des luttes et des espoirs à partager. Béatrice Nzang  faisait aussi de la personne handicapée un sacerdoce qui lui valait sur le plan national, une admiration qu’elle cultivait modestement. Toute son  énergie, elle la consacrait à l’amélioration des conditions sociales des personnes en situation de handicap, à  travers son ONG. C’est ainsi qu’elle servait son pays.  Restant  fidèle à ses convictions. Atace Handi était son identité, sa création et sa façon de panser le monde qu’elle quitte aujourd’hui.

Discrète, courageuse et résiliente, son courage n’a malheureusement pas suffit pour échapper à la cruauté de son bourreau d’ex-compagnon, Rodrigue Minsta Menie, qui n’a trouvé rien de mieux que “d’agresser sexuellement sa victime avant d’introduire des objets  dans le corps de celle qui lui avait pourtant aveuglément confié son cœur”, décrit une proche. Cela va provoquer des lésions qui lui seront fatales. 

D’après les informations d’une source proche du dossier, l’ex-compagnon et sa victime avaient gardé une relation de proximité. Ce jour-là, elle décide de répondre favorablement à l’invitation de celui qui sera son bourreau. Les deux s’étant  retrouvés pour dîner, quand une violente dispute éclate, Béatrice Nzang est violemment brutalisée par Rodrigue Minsta Menie. Il se rue sur elle avec une brutalité qu’il ne contrôle plus jusqu’à l’agression sexuelle. 

Rodrigue Minsta Menie, l’homme au caractère impulsif

Le Gabon est en émoi après l’annonce de cette terrible nouvelle. Pour une femme au  visage plein de douceur et de sourire, les gens se demandent encore comment cette belle âme, réussissait à masquer les supplices infligés par un homme connu pour être violent. Depuis la mort de Béatrice Nzang, les témoignages sur la personnalité du mis en cause affluent. Comme la fois précédente où il aurait menacé une dame qu’il coachait, dans le cadre de ses activités, avec une arme blanche. 

De même que les gens décrivent les méthodes de ce coach  comme  peu orthodoxes. Les séances de coaching en développement personnel qu’il donne seraient souvent des séquences de longues tortures psychologiques et émotionnelles pour ses apprenants. Hélas, Béatrice Nzang n’a pas su comprendre le danger d’une proximité avec un tel personnage et malheureusement pour elle, le dîner de la cordialité deviendra l’instant fatal où tout va basculer. Une source proche du dossier a annoncé l’arrestation du présumé criminel par les forces de l’ordre. L’œuvre humaniste de Béatrice Nzang demeurera et se perpétuera dans le temps. 

Savoir passer à autre chose après une rupture amoureuse 

Le cas de Béatrice Nzang est révélateur de ce que plusieurs femmes subissent dans la société après des chagrins d’amour. En effet, plusieurs des ex-compagnons reviennent dans leurs vies par pur désir de se venger tout en se parant des vêtements d’agneau qui cachent des véritables desseins d’humilier, de saboter et peut être même de venir à bout de ces dernières. 

A l’Etat de créer des conditions pour protéger la femme dans une société où elles sont les premières victimes de la violence conjugale et sociale.