Sujet délicat pour les nouvelles autorités, la gestion de la dette publique gabonaise vient d’être confiée à l’un des économistes les plus chevronnés du pays. Comme annoncé ce jeudi par là ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de Transition, Laurence Ndong, c’est Jean Gaspard Ntoutoume Ayi qui sera désormais chargé de cette question, lui qui jouit d’une expérience de 12 ans dans l’administration publique en plus d’une expérience internationale de 13 ans.
C’était l’une des nominations les plus attendues du conseil des ministres de ce 18 octobre, tant le sujet est au cœur des préoccupations aussi bien des autorités de la transition que des populations gabonaises. Et pour cause, avec environ 7500 milliards de fcfa de dettes intérieures et extérieures, ce chantier devait être conduit par un Homme d’expérience, mais également qui sache faire preuve d’une certaine éthique en plus d’une déontologie à toute épreuve. Un choix cornélien donc mais qui ne devrait souffrir d’aucune contestation.
En effet, après réflexion, le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima et le ministre de l’Economie et des Participations, Mays Mouissi, ont jeté leur dévolu sur Jean Gaspard Ntoutoume Ayi. Âgé de 55 ans, cet économiste chevronné qui a notamment travaillé aux côtés du Fonds monétaire international (FMI) sur des questions d’ajustement structurel, dispose d’une expérience d’une douzaine d’années dans l’administration publique en plus d’une expérience de 13 ans à l’international.
Engagé depuis plusieurs années sur le terrain politique, cet expert en gestion des finances publiques, devra désormais accompagner une transition politico-économique à hauts risques pour un pays dont les prochains mois seront cruciaux. Avec en ligne la restructuration de la dette publique gabonaise, le paiement d’arriérés et surtout le retour de confiance des investisseurs, le nouveau Directeur général de la dette devra très rapidement mettre le pied à l’étrier.
