Le porte-parole de la Société financière internationale (SFI), la branche du secteur privé de la Banque mondiale, a annoncé le 27 juillet 2023 à Washington que l’institution financière va octroyer à Olam Palm Gabon un prêt de 150 millions de dollars, soit la bagatelle somme de 90 milliards de francs cfa.
Selon quelques indiscrétions, cet argent sera utilisé pour l’entretien et la construction de plusieurs infrastructures nécessaires au développement de la filière huile de palme. On parle notamment de l’entretien des installations de production d’huile de palme existantes dans le pays, la construction d’une usine de biodiesel et une raffinerie au port d’Owendo.
L’argent permettra également de construire une nouvelle huilerie de palme avec une usine de broyage des amandes et des usines de cogénération de biogaz et celle d’un nouveau moulin. Le prêt permettrait également d’étendre les installations d’irrigation au goutte-à-goutte à 20 000 hectares de terres de plantation.
Il y a encore quelques mois en arrière, le Gabon enregistrait une pénurie d’huile de palme. Cette dernière était dû au fait que l’Ukraine qui était jusqu’à l’invasion Russe le pays qui représentait à lui seul 50% des exportations mondiales d’huile de tournesol se trouvait incapable de produire à un rythme normal.
La situation a conduit à une flambée des prix du produit au Gabon, ce d’autant plus que ce producteur se devait d’apporter sa contribution à la demande mondiale de plus en plus forte. Dans ce sens, le bidon de 5L était vendu jusqu’à 9 500 francs fcfa contre 4500 francs fcfa il y a quelques mois, idem pour le litre vendu jusqu’à 2000 francs cfa contre 1 000 francs cfa auparavant.
Espérons juste qu’avec les nouvelles installations, le pays sera véritablement à l’abri d’éventuelles pénuries d’huile.
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