Bien décidé à booster la production de gaz naturel liquéfié sur le territoire national, la compagnie pétrolière franco-britannique Perenco entend intensifier ses investissements dans ce secteur d’avenir. Pour ce faire, l’entreprise désormais leader du secteur pétrolier avec pas moins de 7,8 millions de barils produits à fin mars 2022, entend financer la construction d’une usine de liquéfaction de gaz du terminal du Cap Lopez à Port-Gentil.
En dépit de l’acquisition en 2021 pour la coquette somme de 200 milliards de fcfa, des participations de Total Gabon dans sept champs matures faisant de lui le principal opérateur pétrolier du pays, le franco-britannique Perenco, entend accentuer ses efforts visant à affirmer sa présence dans le secteur gazier. Avec l’ambition de faire du Gabon le 7e producteur de Gaz naturel liquéfié (GNL) en Afrique, l’entreprise dirigée par Adrien Broche devrait consentir à d’énormes investissements.
En effet, comme évoqué il y a quelques jours par son directeur Afrique, Denis Chatelan, à l’occasion de la présentation du projet de construction de cette usine de liquéfaction de gaz qui devrait se situer au terminal du Cap Lopez, ce projet faramineux devrait nécessiter un investissement d’un peu plus d’un milliard de dollars soit un peu plus de 657 milliards de fcfa. Un montant colossal qui devrait à terme être largement rentabilisé puisque l’usine, qui devrait entrer en production en 2026, ferait du Gabon un pays exportateur de gaz.
Dans un contexte où le pays se cherche de nouvelles alternatives économiques au pétrole, cette initiative du nouveau géant pétrolier gabonais, devrait à terme, lui permettre d’accroître ses recettes pétro-gazières. D’ailleurs, la volonté du ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa de « faciliter l’obtention des autorisations pour le lancement de ce projet d’envergure », témoigne des nombreuses attentes qu’il suscite.
