La récente suspension temporaire des décaissements de la Banque mondiale envers le Gabon a suscité des interrogations et de nombreuses réactions. Toutefois, Aissatou Diallo, Représentante résidente de l’institution, a exprimé sa confiance en la capacité du Gabon à résoudre cette situation délicate. Les arriérés, évalués à 17 milliards de fcfa, constituent un obstacle majeur, mais la communication entre les deux parties reste ouverte et proactive.
Dialogue et coopération interinstitutionnelle
Dans un geste de transparence et de collaboration, le vice-Premier ministre gabonais, Alexandre Barro Chambrier, a conduit une réunion avec la Banque mondiale. Étaient présents les ministres des Comptes publics, Charles M’ba, et de l’Économie et des Participations, Mark Alexandre Doumba, soulignant l’importance de cette séance de travail mandatée par le président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Le principal objectif : faire le point sur les projets financés et à venir dans les secteurs clés tels que l’eau, l’électricité et l’urbanisme, tout en abordant la question cruciale des dettes impayées.
LIRE AUSSI : Gabon: faute d’impayés, la Banque mondiale suspend à nouveau ses décaissements
Malgré les défis financiers, la Banque mondiale a tenu à réaffirmer son engagement envers le développement à long terme du Gabon, non seulement en termes de projets infrastructurels, mais aussi par le biais de programmes comme le Recensement général de la population et des logements (RGPL). Financé partiellement par l’institution internationale via le projet régional d’harmonisation et d’amélioration des statistiques (HISWACA), ce programme illustre la volonté partagée d’améliorer les capacités statistiques nationales.
Un avenir plein d’espoir malgré les défis
La sérénité affichée par Aissatou Diallo quant à la situation actuelle traduit une confiance mutuelle. Elle a déclaré à la presse : « Nous avons confiance en la capacité et la volonté du Gabon de régler cette situation. Et d’ailleurs, le règlement est en cours ». Cette déclaration, bien qu’optimiste, est accompagnée d’actions concrètes, alors que le pays cherche des solutions pour se relever de ses difficultés budgétaires. Les discussions en cours, combinées aux projets futurs, laissent présager un renforcement de la coopération entre le Gabon et la Banque mondiale pour surmonter les obstacles économiques présents.
