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Gabon-France : vers un partenariat renforcé pour l’avenir du secteur minier gabonais ?

le coup de coeur

Le 24 janvier dernier, à Libreville, le ministre des Mines, Gilles Nembe, a eu une discussion cruciale avec l’ambassadeur de France au Gabon, Fabrice Mauries. Cette réunion a été une occasion clé pour évoquer les enjeux majeurs du secteur minier gabonais et souligner l’intérêt croissant de la France pour cette industrie vitale. Au cœur de leurs échanges se trouvait la valorisation des ressources naturelles, tout en cherchant à impliquer davantage les entreprises françaises.

Fabrice Mauries a mis en avant l’importance stratégique de ce secteur pour le Gabon, affirmant : « Le secteur des mines en général, c’est un secteur très important de l’économie gabonaise. » Cette déclaration illustre bien le rôle central que joue l’industrie minière dans le développement économique du pays. La volonté de la France de s’engager dans ces projets de développement témoigne d’une relation de confiance entre les deux nations.

Des entreprises franco-gabonaises au cœur des discussions

Les discussions ont également permis de mettre en lumière l’implication d’entreprises françaises dans l’exploitation minière gabonaise. « Nous avons notamment évoqué deux entreprises qui sont des entreprises franco-gabonaises. La première c’est la Comilog qui exploite du manganèse à Moanda et son prolongement ferroviaire qui est la SETRAG », a précisé l’ambassadeur. En intégrant des acteurs locaux et internationaux, ces entreprises contribuent à l’effort de développement minier tout en renforçant les liens économiques entre le Gabon et la France. Pour rappel, Comilog c’est 7,5 millions de tonnes de manganèse produits en 2022, dont 7,3 millions de tonnes embarqués, pour un résultat net de 197 milliards de fcfa contre 80 milliards l’année précédente. 

LIRE AUSSI : Industries extractives : pétrole, manganèse et gaz naturel tirent le secteur vers le haut au troisième trimestre 2024 

En plus de Comilog et de SETRAG, les discussions ont fait émerger la société Heling, qui, détenue par des intérêts français, se consacre actuellement à la prospection minière. Ces initiatives montrent que le partenariat entre le Gabon et la France ne se limite pas seulement à des échanges d’idées, mais s’implante déjà concrètement sur le terrain.

Vers une modernisation de l’industrie minière 

Les échanges ont été marqués par la volonté de diversifier et d’intensifier cette coopération, avec un accent sur la modernisation de l’industrie minière et l’optimisation de la gestion des ressources naturelles. Le ministre Gilles Nembe a réaffirmé les priorités de son ministère, visant à transformer le secteur minier en un moteur de croissance durable pour le Gabon.

Cette rencontre entre les autorités gabonaises et l’ambassadeur français s’inscrit dans une démarche plus large de développement stratégique. Elle promet non seulement de renforcer les relations bilatérales, mais également d’ouvrir la voie à des projets d’envergure, contribuant ainsi à l’essor économique du Gabon tout en respectant les principes de durabilité environnementale. Le secteur minier, avec ses ressources abondantes, demeurera un élément clé du développement économique et social du pays.

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